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Les pages 66, 68, 76, 77 et 80 du tome II, offrent des insertions de mots et de passages qui avaient été rayés dans le manuscrit, et qui n'ont aucune suite avec les antécédens.

» 5o. Les variantes que l'éditeur a rassemblées dans la seconde partie, depuis la page 59 jusqu'à la page 75, n'offrent qu'un ramas d'incohérences; au lieu qu'il aurait pu leur rendre de l'intérêt, leur sens même, en les mettant à leur vraie place. Il les a tellement négligées, qu'il serait aussi impossible que superflu d'en relever par détail les fautes, presque toutes les lignes en étant remplies.

» Il en est de même des fragmens de l'année 1668: pour en juger, nous invitons le lecteur à comparer ces lambeaux de la page 76 à 103 avec le même morceau intéressant et complet, tel qu'il se trouve tome II de notre édition de la page 344 à 372.

6. Nul soin d'ailleurs dans l'édition de M. de Gain-Montagnac, pour épurer et éclaircir le texte. Tantôt on prodigue les alinéa de manière à rompre mal à propos la période et le sens (pages 54, 91, 92, 98, 104, etc.) Tantôt on supprime ces repos ou ces séparations, forsque le sens change, ou que le passage d'un article à l'autre les rend indispensables; et on ne trouve jamais les matières divisées par articles, ni les articles annoncés par des titres indicatifs.

»7°. A l'égard du travail particulier de l'éditeur, non-seulement il s'en est épargné les parties qui eussent été les plus utiles, mais ce qu'il a tenté d'en

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faire ne s'accorde que trop avec te texte, pour l'inexactitude et l'insuffi

sance.

"Il ne donne dans son avertissement aucun des détails nécessaires pour assurer aux manuscrits de Louis XIV la confiance qui leur est due. Il a ignoré, quant aux minutes des Mémoires historiques, qu'elles sortaient des mêmes mains que les trois volumes d'écrits autographes, c'est-à-dire du maréchal de Noailles. Il a tellement méconnu l'écriture du roi, qu'il rapporte comme de sa main un passage (pages 6 et 7 de l'Avertissement) qui est visiblement de la main du rédacteur Pellisson. Ni sur ce rédacteur, ni sur la manière dont les Mémoires ont été composés ou revisés, ni sur les époques où ils le furent, il n'a essayé de satisfaire le lecteur. Au lieu de ces notions utiles, on trouve d'étranges méprises, telles que celle de citer Montesquieu parmi les historiens de Louis XIV.

» Le peu de notes et d'éclaircissemens que cet éditeur a donnés, tirés la plupart du Siècle de Louis XIV de Voltaire ou des Mémoires de l'abbé de Choisi, non-seulement est insuffisant, mais, de plus, son travail personnel fourmille d'erreurs de faits, de noms, de dates (pag. 37, 55, 58, 109, etc.) On peut juger par les nombreuses recherches qu'ont exigées les Œuvres de Louis XIV, de tout le travail que s'est épargné M. de Gain-Montagnac, et de toutes les lumières qui lui ont manqué.

8°. Jusqu'au titre de cet ouvrage a été si mal conçu ou si précipitamment choisi, qu'il contient un énoncé manifestement faux. Ce titre est celui de Mémoires de Louis XIV ÉCRITS PAR LUI-MÊME: or, les deux tiers de ces Mémoires, c'est-à-dire tout ce qui est historique et politique, n'a point été écrit par Louis XIV, mais seulement dicté ou conçu par lui. On peut le voir par la description des manuscrits dans l'Avertissement de M. Grouvelle. Il n'y a d'écrits autographes que les notes sommaires, quelques instructions politiques et les relations et pièces mili

taires. Mais ce n'était pas des écrits autographes que le livre de M. de Gain-Montagnae devait recevoir son titre, puisque c'est cette partie qu'il a publiée avec le plus de vide et de mutilations.

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9°. En effet, on peut à peine don ner ici quelqu'idée de la manière dont les Mémoires militaires ont été mutilés dans cette édition, quoique l'avantage qu'ils ont d'être en totalité de la main du monarque, dût engager à les publier avec les soius les plus littéralement scrupuleux.

» On n'y trouve pas une ligne sur la campagne de 1672, et pourtant on verra dans les Œuvres de Louis XIV, que ce qu'il en a écrit renferme des choses aussi intéressantes que judicieuses.

» L'édition de M. Garnery ne donne sur la campagne de 1673 qu'un simple fragment, faisant à peu près la moitié de ce que nous en avons imprimé; encore ce fragment contient-il, dans environ trente-six pages, cinquante à soixante fautes essentielles, qui concourent, avec des lacunes qu'on n'a pas même indiquées, à former des contre-sens et des quiproquo risibles.

"Les pièces et les relations de Louis XIV sur la campagne de 1674, ainsi que ses notes et projets relatifs à 1676, sont totalement omis.

n

Et quant à la campagne de 1678, les vingt-huit pages qu'elle contient dans l'édition de M. Garnery présen tent au moins quarante erreurs et al térations aussi graves que celles de la campagne de 1673.

10°. En outre, il existait sur les principaux événemens de 1666, 1670 et 1671 des notes ou sommaires indicatifs écrits également de la main de Louis XIV, et qui se trouvent dans les volumes autographes de la Bibliothéque Impériale. Ces fragmens curieux sont absolument omis dans l'édition de M. Garnery.

» 11°. A l'égard de plusieurs autres morceaux connus par ce qui en avait été publié très-correctement par Voltaire et par l'abbé Millot, dans les

Mémoires de Noailles, ils présentent dans l'édition qu'on vient de citer plu sieurs fautes et changemens dans le texte (pages 169, 173 et 213 de la seconde partie).

» 12°. Et quant à la lettre trèsremarquable de Louis XIV à M. de Seignelai, on verra, en la comparant avec ce qui s'en trouve dans l'édition de M. Garnery (page 211), que plus de la moitié de cette pièce manque (1).

13. On y donne aussi comme inédites et comme une précieuse dé-couverte (page 180), des lettres de Louis XIV à Philippe V, roi d'Espagne, qui pourtant étaient imprimées dans le sixième tome du recueil des Mémoires de Maintenon, publiés par la Baumelle en 1756.

Tel est le résumé, qui pourrait être plus sévère, de l'examen que nous avons été contraints de faire de cette édition, par suite d'une attaque-judiciaire inconsidérée du libraire-éditeur. Le prix que nous mettons à la confiance du public et à l'estime de nos confrères, nous imposait, dans cette circonstance, la loi de les éclairer sur la supériorité réelle de notre édition, laquelle n'a aucune identité avec celle de Garnery, et ne peut évidemment rien devoir à un travail aussi imparfait et aussi précipité. Chacun peut en voir les preuves les plus détaillées dans le journal que nous avons indiqué. Nous tiendrons, en outre, quelques exemplaires de l'Examen comparatif à la disposition de ceux qui le désireront. »>

Euvres philosophiques, historiques et littéraires de d'Alembert. Tomes XVI et XVII. Fin de l'ouvrage. Chez l'Editeur. Prix de la totalité de l'ouvrage, 96 fr. pap. ordinaire, broché en carton et étiquetté le double en papier vélin

Il ne reste que trois exemplaires en papier vélin, et environ cent cinquante

(1) Vores tome VI, page 15, des OEuvres deLouis XIV.

en papier ordinaire; le surplus a été pris par les souscripteurs à mesure de la publication des volumes.

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Le 1. septembre 1806, la classe des beaux-arts de l'Institut ouvrira le concours pour le prix de la composition musicale. Les concurrens s'y rendront pour être examinés d'abord sur l'barmonie. Ceux qui, d'après ce premier examen, seront admis à concourir, auront à composer, 1°. un contrepoint double à l'octave et à quatre parties; 2°. un contre-point double à ja douzième et à quatre parties; 3°. un contre-point triple ou quadruple à trois ou quatre parties; 4°. une fugue, selon les règles sévères, à deux ou trois sujets et à quatre voix; 5°. une scène dramatique composée d'un récitatif obligé, d'un cantabile, suivi d'un récitatif simple et terminé par un air de mouvement. Les concurrens pourront dé ployer dans cette scène toutes les richesses de l'harmonie et de la méIndie, et tout le luxe d'un orchestre complet.

La section de musique de la classe des beaux-arts donnera le cantoforma sur lequel seront composées les trois espèces de contre-points en notes rondes. Les contre-points et le cantoformo doivent être transportés alternativement à chacune des parties.

La même section donnera aussi le

sujet de la fugue. Les concurrens pourront accompagner les quatre parties vocales de la fugue par quatre parties

instrumentales. Le concours doit être terminé le 25 septembre. Pour concourir, il faut être né français, ou naturalisé, et n'avoir pas plus de trente ans. Le grand prix donne droit à la pension, pendant cinq ans, dans l'Ecole impériale de France à Rome, et il est exécuté dans la séance publique de la classe des beaux-arts de l'Institut.

Le secrétaire perpétuel de la classe des beaux-arts de l'Institut,

Joachim LE BRETON,

Distribution des prix de Musique, de Peinture, de Médecine, de Chimie, de Pharmacie, de Belles-Lettres, etc.

Cette distribution a eu lieu le 19 août dans la salle de l'Institut. Il y a eu concert avant la distribution et concert après. Dans cet intervalle, M. Noël a prononcé un discours semé de réflexions profondes et de traits brillans. A la suite d'un éloge éloquent de l'ancienne Uni versité de Paris, il a développé les avantages qu'annonçait le plan de la nouvelle université projetée.

SUPPLÉMENT

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Les doubles prix, séparés par un tiret -,cottés aux articles annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

PREMIÈRE CLASS E.

HISTOIRE NATURELLE,

Histoire naturelle des Tangaras, des Manakins et des Todiers, par Anselme Gaëtan Desmarest; avec figures imprimées en couleur, d'après les dessins de Mlle. Pauline de Courcelles, élève de Barraband, 9. et 10". livraison.

La neuvième livraison comprend six planches avec leurs explications: 1) Passe-vert, mâle; 2) Passe - vert femelle; 3) Houpette adulte; 4) Houpette jeune âge; 5) Houpette noire; 6) Tangara à coiffe noire.

La dixième livraison comprend éga

Journal général, 1806, No.

7.

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Annales du Muséum d'histoire naturelle. 4. année, 7. cahier, et le 43. de la collection.

Ce cahier contient : 1) sur les éléphans vivans et fossiles, par G. Cuvier; 2) observations carpologiques, par M. Correa de Serra; 3) explication des planches relatives aux coquilles fossiles des environs de Paris; 4) Essais analyti ques des racines d'ellébore d'hiver (elleborus hiemalis) et de brione, par M. Fauquelin.

Bb

BOTANIQUE.'

· Notice sur la Stramoine en arbre (Datura arborea), arbre du Pérou qui se cultive depuis peu en France, et qui plaît tant par ses fleurs gigantesques que par le parfum qu'elles répandent. Seconde édition, augmentée de plusieurs autres notices sur des arbrisseaux non moins intéres sans, tels que la Cobée grimpante, le Greuvier, le Diosma, l'arbre de neige (Chionanthus), le Catalpa commun, l'Adhatoda, la Carmantine peinte et la Scarlatine, Azedarach, et en fin sur le Lilas, le Laurier rose, le Grenadier, le Syringa, le Myrte et le Romarin; par J. P. Budhoz, docteur médecin et naturaliste. Chez M*. ·Bucʼhoz, rue de l'Ecole de Médecine, no. 20. 2 fr. - 2 fr. 50 c.

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Ce troisième opuscule est annoncé dans le titre, comme servant de suite aux mémoires de l'auteur sur l'Hortensia, le Cestreau, le Lagerstroem, la Fothergilla, la Phlomis, queue de lion, la Camellia rose du Japon, l'Aucuba, le Clerodendrum ou le Peragut, la Port lande, la Chironte, le Laurier-thym la Rose de Gueldre, l'Anis étoilé, la Verveine en arbre et à odeur; à ceux sur la Melaleuque, l'Ixora, le Camara, la Fuchsia, la Calycanthe; et à ses obser vations sur l'Azuble y la Gletra, le Kalmia, le Rhododendron : le tout for mant, dit-il, la plus belle collection que les amateurs puissent désirer pour l'embellissement de leurs jardins.

Genera plantarum secundum characteres differentiales ad Mirbelli editionem, revisa et aucta; edenda curavit Romanus AdolnhusHedwie phus Hedwig professor botanica

Lipsiensis, societatum botanicarum variarum socio. ( En français): Les genres des plantes suivant les différens caractères qui leur sont assignés dans l'édition de Mirbel, revus, corrigés et publiés par RomainAdolphe Hedwig, professeur de botanique à Leipsic, et membre de diverses sociétés botaniques. 1 vol. in-8°. Leipsic; et Paris chez Alais. 7 fr.-8 fr. 25 c.

Les Liliacées, par P. J. Redouté. 27. livraison in-fol. Chez l'Auteur, et Treuttel et Würtz.

ches avec leurs explications: 1) NarCette livraison comprend six plancissus odorans, Narcisse odorant, famille des narcisses Jussieu, hexandrie monogynie Linné, habite la Corse et les environs de Genève; 2) Narcissus pseudonarcissus, narcisse, faux narcisse, même famille et même genre que le précédent. Des trois variétés la plus commune se trouve dans toute l'Europe. Deux autres sont particulières au midi de l'Europe et à l'Espagne. 3) Narcissus jonquilla, narcisse jonquille; toujours même famille et même genre, indigène des parties humides de l'Europe; 4) Narcissus poeticus, narcisse des poëtes, toujours même famille et habite naturellement les genre, prairies de la partie tempérée de l'Europe; 5) Lachenalia angustifolia, Lachenale à feuilles étroites, famille des asphodèles Jussieu, hexandrie monogynie Linné, originaire du cap de Bonne-Espérance; 6) Tritoma media Tritoma intermédiaire, même famille, même genre et même origine que la précédente.

même

Novae Hollandiae Plantarum spe cimen, auct. J. J. Labillardiere, Instituti nation. socio. En français: Description des plantes de la Nouvelle-Hollande, par J. J.

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