Des classes ouvrières à Rome (Ouvrage couronné par l'Académie de législation de Toulouse).: Concours général 1891 - prix de l'academieChevalier-Marescq & cie., 1892 - 150 sivua |
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Suositut otteet
Sivu 142 - A compter du 1" avril prochain, il sera libre à toute personne de faire tel négoce, ou d'exercer telle profession, art, ou métier qu'elle trouvera bon...
Sivu 81 - Parents infortunés, nous supplions au nom de notre enfant nos collègues actuels et ceux qui viendront après nous. Puisse aucun de vous n'éprouver jamais une douleur semblable, si vous avez le soin d'entretenir sur sa tombe, aux frais du collège, une lampe qui brûlera toujours2.
Sivu 143 - Sans doute, le désordre n'est pas dans les faits, mais il est entré bien profondément dans les esprits. Regardez ce qui se passe au sein de ces classes ouvrières, qui aujourd'hui, je le reconnais, sont tranquilles. Il est vrai qu'elles ne sont pas tourmentées par les passions politiques proprement dites, au même degré où elles en ont été tourmentées jadis ; mais ne voyez-vous pas que leurs passions, de politiques, sont devenues sociales?
Sivu 135 - ... supporter cette licence effrénée, on pourrait peut-être encore se taire, et laisser à la patience de chacun le soin de tempérer la gravité d'une condition aussi misérable. Mais, parce que la fureur du gain ne connaît de frein que la nécessité, et que ceux auxquels l'extrémité de la misère a fait sentir leur malheureuse condition ne peuvent rien faire au delà pour s'en affranchir, il convient à nous, qui sommes les pères du genre humain, de...
Sivu 5 - Cicéron lui - même, ce sage et judicieux esprit si prompt sur d'autres points à devancer son temps et à deviner les âges futurs : « On regarde, dit-il, comme bas et sordides « les métiers des mercenaires et de tous ceux dont on « achète le travail et non le talent; car le salaire seul « est pour eux un contrat de servitude Tous « les ouvriers, en général, exercent une profession vile « et sordide ; il ne peut rien sortir de noble d'une bou« tique et d'un atelier Le petit commerce...
Sivu 144 - ... vieux principes de l'ancienne société, de la société de tous les temps, de tous les pays, la propriété, la liberté, la concurrence, que tout ce qu'on a trouvé, c'est le communisme, c'est-à-dire la société paresseuse et esclave ; l'association, c'est-à-dire l'anarchie dans l'industrie; la réciprocité...
Sivu 52 - La comparaison des croyances et des lois montre qu'une religion primitive a constitué la famille grecque et romaine, a établi le mariage et l'autorité paternelle, a fixé les rangs de la parenté, a consacré le droit de propriété et le droit d'héritage. Cette même religion, après avoir élargi et étendu la famille , a formé une association plus grande, la cité, et a régné en elle comme dans la famille. D'elle sont venues toutes les institutions comme tout le droit privé...
Sivu 124 - ... tout ce qui était impur, indigne, tout ce qui pouvait ternir le sentiment de l'honneur et de la dignité d'un citoyen romain, on a proclamé en même temps que tout travail vil, affecté exclusivement ou principalement aux esclaves, faisait perdre l'honneur... Rivaliser sur ce terrain avec les esclaves, braver les préjugés régnants, c'était renoncer à son sang, à sa position, c'était se dégrader. Celui-là même qui s'y résignait par besoin se trouvait dans une voie hérissée de difficultés......
Sivu 122 - un fait gros de dangers. On peut même le signaler har« diment comme le germe de mort qui précipita la chute « de la société romaine. Ce fait, c'est l'état défectueux « de la répartition et de la circulation des richessesi.
Sivu 124 - ... faisait écouler tout ce qui était impur, indigne, tout « ce qui pouvait ternir le sentiment de l'honneur et « de la dignité d'un citoyen romain, on a proclamé « en même temps que tout travail vil, affecté excluec sivement ou principalement aux esclaves, faisait