observations des autres, et de quelques-unes des miennes ž je ne veux qu'essayer de remplir, selon la mesure de mes forces, la tâche qui m'est imposée, et je serai assez récom→ pensé de mes travaux si j'approche du but ».

Dissertation sur les entorses, par P.-L. Dagoreau, (de la Sarthe) membre de la societé médi cale d'émulation. Brochure in-8. de 50 pag. Paris, chez Méquignon, l'ainé, libraire, rue de l'ecole de médecine. An 10. 1802.

Nous croyons ne pouvoir mieux faire connaître cette dissertation, qu'en donnant ci le rapport fait à l'école dé médecine de Paris, par no re collaborateur le c.t. Des genettes.

J'ai lu, d'après la délibération de l'école, une dissertation du cit. Dagoreau, sur les entorses.

» Elle commence par une description anatomique des articulations, et l'exposition historique des expériences faites sur les ligamens, les capsules et les tendons.

» Ensuite, on trouve la distinction des entorses à raison, 18. de l'espèce d'articulation; 2°. à raison du sens dans lequel Particulation s'est portée; 3°. à raison des causes mouvantes provenantes de l'individu ou des corps envi ronnans; à raison des causes concomitantes dépendantes de l'âge, du sexe, des exercices habituels ou forcés ; 5° à raison des complications qui peuvent survenir au moment de l'entorse; 6°. enfin à raison des accidens qui peuvent se développer consécutivement.

»De là, l'auteur passe aux causes tirées de la chaus sure et il prend en conséquence pour exemple, une entorse de pied; il expose les phénomènes qui accompagnent et suivent cette entorse, et produit des histoires de termi naisons les unes heureuses, et les autres fâcheuses.

» Le prognostic à porter dans les deux cas est indiqué. » Le citoyen Dagoreau termine par le traitement qui convient aux entorses cette dissertation qui est méthodiquement et sagement écrite ».

2

A l'hôpital militaire de Paris, le 23 floréal, an 10.
R. DESGENETTES.

Essai sur les principes de la greffe, et sur les moyens de la faciliter et de la perfectionner; par

M. Cabanis, père. Nouvelle édition, corrigée et augmentée. An 10. un vol. in-12 avec une planche. Prix, fr. 50 cent. pour Paris; et 1 fr. 80 cent. franc de port, par la poste. A Paris, chez Meurant libraire pour l'agriculture, rue des Grands-Augustins, no. 24.

On sait que la greffe est le seul moyen d'adoucir l'âpreté du fruit des arbies sauvages; mais il est essentiel d'en faire usage par principes, pour réussir en ce point. La pratique est bonne, mais elle ne suffit pas; il faut y joindre la théorie, et savoir, pour ainsi dire, calculer les effets de la sève.

Cet ouvrage qui, par son objet, fait suite à la taille raisonnée des arbres fruitiers par Butret, renferme les meilleurs principes donnés jusqu'à ce jour sur la greffe; il est assez avantageusement connu pour nous dispenser d'en faire l'éloge.

Taille raisonnée des arbres fruitiers, et autres opérations relatives à leur culture, démontrées clairement par des raisons physiques, tirées de leur différente nature, et de leur manière de végéter et de fructifier. Par C. Butret, jardinier. Quatrième édition, an 9. 1 vol. in-12 avec une planche. A Paris, chez Meurant, libraire pour l'agriculture, rue des Grands-Augustins, no. 24.

De l'immortalité de l'ame, par Maximin Isnard. Broch. in 8, d'environ 100 pag. -1 fr. 20 cent. Chez Pougens.

Réflexions sur la peine de mort, présentées au premier Consul, par le cit. Xavier Agresti, napoLitain. in-8. de 63 pag. teur, rue Guénégaud, n°. 42.

Ifr. 50 cent. Chez Pau

'Journal des bâtimens civils, des monumens et des

arts.

Quand les romans et la typographie ont leurs journaux, quand des sociétés et jusqu'à des écoles particulières ont les leurs; l'architecture peut sans doute prétendre à avoir une feuille qui lui soit spécialement consacrée. Celle-ci parait depuis le premier vendémiaire an 9. Le but des auteurs fut d'être utile, et ils l'ont atteint, s'ils doivent en croire le témoignage des hommes de l'art, juges naturels dans ce cas. Votre entreprise me parait présenter d'excellens moyens, tant sous le rapport des arts, que sous celui de l'économie dans les constructions, leur écrit le cit. CHAPTAL. Et dans cet honorable témoignage, on croira facilement que ce n'est pas le suffrage du ministre qui les flatte le plus.

Ce journal parait régulièrement les mardi et vendredi de chaque semaine. L'abonnement est de 9 fr. pour trois mois, 16 fr. pour six mois, et 30 fr. pour un an, franc de port. On s'abonne chez tous les libraires de Paris et des départemens, et chez les directeurs des postes. La correspondance doit être adressée au directeur François Camille, rue de Sèves, n°. 1039, fauxbourg Saint-Germain.

ERRATA du numéro 2.

Page 3, lig. 4, au lieu de Montal, il faut lire : Monteil.

A PAR IS,

DE L'IMPRIMERIE DE VALADE,

RUE COQUILLIÈRE.

J'AI

'AI promis de faire connaître dans le plus grand détail la population de la France; je reviens avec plaisir sur cet article intéressant sous tant de rapports. La loi du 10 vendémiaire, an 4, charge spécialement le ministre de l'intérieur de la formation des tableaux de population, dont les législateurs ont bien senti l'utilité : c'est une connaissance dont le

(1) Cet article est la suite de celui qui commence le No. III MESSIDOR.

gouvernement ne saurait se passer. Et François (de Neufchâteau) remarquait judicieusement, dans une circulaire que j'ai en ce moment sous les yeux, que la politique et la morale tirent également parti de ces calculs, lorsqu'on peut être sûr de leur exactitude.

Mais comme l'observait encore ce ministre habile, dont la postérité placera le nom tout près de celui de Colbert, les fonctionnaires publics qui par devoir s'occupent de ce travail, ne sauraient y apporter une exactitude trop rigoureuse: il ne paraîtra minutieux et fastidieux qu'à ceux qui n'auront pas saisi ses rapports avec le bien général de l'Etat. L'arithmétique politique se fonde sur ces élémens; et c'est une belle science, que celle dont les opérations ont pour but des recherches utiles à l'art de gouverner..

Ainsi que je l'ai annoncé dans le dernier cahier, je divise mon travail sur la population générale en autant de sections que la France renferme de bassins de grandes et petites rivières. Mon respectable ami Mentelle a tracé d'une main savante cette division physique du territoire français, dans le 1er, cahier de nos Annales. Je ne puis qu'y renvoyer le lecteur.