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3188. Romme ( G. ), 18o et 19a siècles. ( Nos 79, 80. )

3189. Rondella ( Prosper ), 17° siècle. ( No 419. )

3190. Rose (Louis ), ancien échevin de Béthune, de l'académie d'Arras, né en Artois, mort à Lille en 1776. ( Nos 193, 741.)

3191. Rose (Jean), jésuite. (N° 1547.)

3192. Rosny (N.), 18e siècle. (No 1508.)

3193. Rosny (A. J. ), homme de lettres, né à Paris en 1771. (N° 192.)

3194. Rosset (Pierre Fulcran de ), conseiller à la cour des aides de Montpellier sa patrie, est auteur d'un poëme sur l'agriculture, en deux parties in-4°. M. de Rosset est mort en 1788, à Paris. Son but a été de mettre en vers toutes les opérations champêtres. (N° 21.)

3195. Rossiamatis de Savillan (Joseph), 19e siècle. (No 1254.) 3196. Rossignol, 18e siècle. (N° 886.)

3197. Roubaud, ou Roubeau, professeur d'économie politique et de législation aux écoles centrales, coopéra à la rédaction de la Gazette d'Agriculture, du Commerce, etc., et au Journal d'Agriculture, 18 et 19e siècles. (Nos 900, 1671.)

3198. Roubo, maitre menuisier et architecte, mort à la fin du 18e siècle, a publié plusieurs ouvrages sur la menuiserie, et entre autres, en 1775, in-folio, sur celle des jardins ou l'art du treillageur. (N° 143.)

3199. Rougier de la Bergerie, né à Bonneuil, département de la Vienne, en 1758, proprietaire de Bleneau, membre du conseil d'agriculture et de plusieurs sociétés savantes, aujourd'hui préfet du département de l'Yonne, a rendu, par ses ouvrages et ses travaux, des services aux cultivateurs. (Nos 591, 731, 1c68, 1120, 1179, 1447, 1645, 1668, 1850.)

3200. Roulhac de Clusaud, procureur du roi au bureau des finances de la généralité de Limoges, associé honoraire de la société royale d'agriculture, publia en 1779 sa traduction de Vanière. (No 1837.) 3201. Roussel, médecin de l'armée d'Italie, 19e siècle. (N° 1829.) 3202. Roussel de la Cour, conseiller au parlement de Paris, maitre en la chambre des comptes de Dijon, 18e siècle. ( No 1706.) 3203. Roux (Augustin ), né en 1726, mort en 1776, membre de la société royale d'agriculture, etc. (Nos 1869, 1973.)

3204. Rozier (François), né à Lyon en 1734, fut tué le 29 septembre 1793, pendant le siége de cette ville, dans son lit, par une bombe qui enfouit les lambeaux de son corps dans les débris de l'appartement qu'il occupait. Il commença par travailler au Journal de Physique et d'Histoire naturelle, que rédigeait Gauthier Dagoty. Ce Journal le fit connaître et lui donna plus d'aisance. I}

s'occupa alors d'un corps complet de doctrine rurale, qu'il publia sous le titre de Cours d'Agriculture.

Nous allons rapporter un passage d'Arthur Young, relatif à l'abbé Rozier, et nous terminerons par quelques réflexions (1).

Sachant que M. l'abbé Rozier, le célèbre éditeur du Journal de Physique, qui publie maintenant un dictionnaire d'agricul>ture fort renommé en France, demeurait près de Béziers, où il ⚫ cultivait des terres, je m'informai à l'auberge de l'endroit de sa > résidence. On me dit qu'il y avait deux ans (c'était au mois de » juillet qu'Arthur Young se trouvait à Béziers) qu'il avait quitté > cette ville; mais qu'on pouvait voir sa maison de la rue, et en > conséquence on me montra une espèce de carré ouvert du côté de la campagne, en ajoutant que ce terrain appartenait maintenant à M. l'abbé de Rieuse, qui avait acheté le bien de l'abbé. > Voir la ferme d'un homme célèbre par ses écrits, était pour

moi un objet intéressant; au moins c'était propre à me faire > mieux entendre, en lisant son ouvrage, les allusions qu'il pou> vait faire au sol, à la situation et aux autres circonstances. Je > fus faché de voir à la table d'hôte, qu'on jetait beaucoup de ridicule sur l'agriculture de l'abbé Rozier, en disant qu'il avait beaucoup de fantaisies, mais rien de solide. Ils traitaient parti> culièrement d'absurde son idée de paver ses vignobles. Une pareille expérience me parut remarquable, et je fus bien aise de > l'apprendre afin de voir ces vignobles pavés. L'abbé a ici, comme cultivateur, le caractère que tout homme qui s'écarte de la pratique de ses voisins est sûr d'avoir: car il n'est pas dans » la nature des paysans de croire qu'il puisse venir parmi eux des » gens assez présomptueux pour penser pour eux-mêmes. Je » demandai pourquoi Rozier avait laissé le pays, et on me ra> conta une anecdote curieuse de l'évêque de Béziers, qui fit un › chemin à travers la ferme de l'abbé, aux dépens de la province, > pour conduire à la maison de sa maitresse ; ce qui avait occa>sionné une telle querelle, que M. l'abbé Rozier n'avait pu res>ter plus long-tems dans le pays. Voilà un petit trait caractéris>tique du gouvernement: un homme est forcé de vendre son > bien et de quitter la province, parce qu'il plait à des évêques » de faire l'amour aux femmes de leurs voisins (2). M. de Rieuse » me reçut très-poliment et répondit autant qu'il lui fut possible

aux questions que je lui fis, car il ne connaissait guère plus de > l'agriculture de l'abbé, que ce que le bruit commun et lá fer> me elle-même lui en avaient appris. Quant aux vignobles pavés, » cela était faux. Il faut que ce bruit ait pris naissance d'un vis gnoble de raisin de Bourgogne, que l'abbé avait planté d'une > nouvelle manière. Il avait courbé les vignes dans un fossé et

D

(1) Voyages en France pendant les années 1787, 88, 89 et go, Tome I,

page 1.

(a) Young ajoute quelques réflexions satyriques que nous omettons. D'ailleurs l'anecdote peut être aussi controuvée que celle sur l'abbé Rozier, ainsi qu'on le verra plus bas,

» les avait seulement couvertes de cailloux au lieu de terre : cela » avait bien réussi. »

On voit que nul n'est prophète dans son pays, et que les fables les plus invraisemblables s'accréditent dans le lieu même où il est le plus aisé de vérifier leur fausseté, et où elle est le plus palpable. Rien de plus facile à Béziers que de voir si la vigne de Rozier était pavée ou non mais comme une opinion absurde, qui donne du ridicule ou de la singularité, plaît davantage, on croirait encore aujourd'hui que Rozier pavait ses vignes, s'il n'était venu d'Angleterre un cultivateur qui a voulu vérifier le fait.

Arthur Young, dans un autre passage de son livre, maltraite Rozier. On lit, page 487, même volume, ces mots :

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« Un seigneur voulut parler avec moi d'agriculture, voyant que j'en faisais grand cas. Il m'assura qu'il avait le Cours complet de l'abbé Rozier, et qu'il croyait que, selon lui, le pays un cantón de la Bourgogne) n'était bon que pour du seigle. Je lui demandai si l'abbé Rozier ou lui connaissaient la droite » d'avec la gauche d'une charrue ? Il me répondit que c'était un > homme d'un rare mérite, un grand cultivateur. »

En rapportant l'impertinente plaisanterie dont il a l'air de s'applaudir, Young ne nous dit pas, si celui qui en était l'objet lui fit la réponse qu'il méritait.

C'est ici le moment de parler du doute exprimé par le voyageur anglais, et partagé par quelques-uns de nos compatriotes.

Pour diminuer le mérite de Rozier et de son ouvrage, on a dit qu'il n'avait point réuni la pratique à la théorie, et que pour faire un livre utile sur l'agriculture, il fallait joindre l'une à l'autre. D'abord il est des parties de la culture et de l'économie domestique qu'il a pratiquées et dont il parle par expérience et avec connaissance de cause: ainsi l'assertion qui lui refuse la pratique est au moins exagérée. Ensuite, les autres parties auxquelles on peut le supposer étranger, il les a rédigées sur des mémoires fournis par ceux à qui leur propre expérience donnait l'instruction suffisante; enfin, il a puisé dans des sources déjà connues, et fait entrer dans son Cours des extraits d'ouvrages dont le mérite n'était pas contesté. Certes, on ne pouvait mieux faire, et si l'on exigeait un cultivateur versé également dans les nombreuses parties de l'économie rurale et domestique, sans en excepter les constructions rurales, les maladies des bestiaux, etc., on exigerait l'impossible. Ce ne serait pas le tout encore que de réunir la pratique à la théorie; il faudrait, pour l'utilité publique, savoir rendre compte de l'une et de l'autre, et se faire lire : autre condition qui rend pareille réunion chimérique. Si l'on fait jamais mieux que Rozier, c'est uniquement dans ce que de nouvelles expériences auront appris, et dont il ne pouvait pas plus parler que ses successeurs ne le pourront sur une découverte qu'on fera après eux. (Nos II, 30, 109, 138, 292, 1014, 1063, 1145, 1189, 1614, 1682, 1899, 2004, 2005, 2051.)

3205. Rubigny, 18e siècle. (N° 1418. )

3206. Ruccellai (Jean), né à Florence en 1475, mourut vers 1526; a fait un poëme sur les abeilles, in-8°, 1539. Ce poëme italion a été traduit en 1770. (Nos I, 1495.)

3207. Rudbeck (O), 17e siècle. (No 1485.)

3208. Ruelle (Jean), né à Soissons en 1476, mort en 1537, était chanoine de Paris et médecin de François Ier. Outre l'ouvrage que nous indiquons, il en publia un autre, en 1530, intitulé, Veterinaria medicinae scriptores græci, in-fol. Ces deux ouvrages supposent une vaste érudition, Ön les recherche encore aujourd'hui. (N° 373. ).

3209. Rumfort (le comte de), connu par son zèle philanthropique et des travaux constamment utiles. (Nos 650, 2060.)

3210. Ruscellius, 16e siècle. (No 1345. )

3211. Ryding (William), Anglais, 18a siècle. ( N° 1513. ) 3212. Rymen (Jean), médecin, 18e siècle. (N° 1669. )

S.

3213. Sabatier, de Montpellier, oratorien, 18e siècle. (No. 2072. ) 3214. Saboureux-de-la-Bonnèterie ( Charles-François), avocat au parlement; mort en 1781. (Nos 384, 542, 915, 1835.) 3215. Sachs (Philippe-Jacques), de Levenhain, médecin de Silésie, membre de l'académie des curieux de la nature, a écrit, en 1661, un traité sur la vigne. Son plan est vaste, bien conçu, et l'ouvrage contient des choses extraordinaires et d'autres erronées. Il mourut en 1672 à 44 ans. (No 56.)

3216. Sachtleben (J.-A.), Allemand, 18e siècle. (No 110.) 3217. Sacy (Claude-Louis-Michel), censeur royal, de plusieurs académies et sociétés savantes ; né à Fécamp en 1746. (Ño 455.) 3218. Sage (B.-C.), ci-devant consul royal et apothicaire-major de l'hôtel-royal des Invalides, membre des académies de Paris, de Stockholm, etc., né à Paris en 1750 (suivant d'autres notices, en 1740), membre de l'institut, directeur et fondateur de la première école des mines à la monnaie depuis 1801. ( Nos 66, 354.)

3219. Saint-Amans (Jean-Florimond), professeur d'histoire naturelle à l'école centrale du département de Lot-et-Garonne, membre de plusieurs sociétés littéraires; né à Agen en 1748 (Nos 1643, 1650, 1969.)

3220. Saint-Auban (Guy Pape de ). Ce nom est recommandable aux amis de l'agriculture. Saint-Auban était au nombre des croisés, qui, en 1291, furent obligés de se rembarquer 192 ans après

que Godefroy de Bouillon eut conquis la Palestine. Saint-Auban rapporta un mûrier qu'il planta près de Montélimart, et qui existe encore. Voyez l'article Mûrier, dans la seconde Partie.

3221. Saint-Aulaire, 17e siècle. (No 700.)

3222. Saint-Blaise ( Blaise, dit le chevalier de), né à Remiremont en 1707, membre de l'académie des arcades de Rome.

L'ouvrage sur l'agriculture, qui porte le nom de cet auteur, est de 1788 : s'il est réellement de Saint-Blaise, on est fondé à croire qu'il l'avait composé bien avant sa publication. (N° 1848.) 3223. Saint-Clair, 19e siècle. (No 924.)

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3224. Saint-Etienne ( Claude de) 17e siècle. (Nos 804, 1390, 1861.) Ce sont des titres différens du même ouvrage.

3225. Saint-Martin-la-Motte (Félix de ), a publié un mémoire sur la culture des rizières dans le Piémont, 19e siècle.

3226. Saint-Péravi (Guermeau de), né en Beauce, 18. siècle. (Nos 1212, 1867.)

3227. Saint-Pierre ( Charles-Irénée Castel de), connu par ses rêveries politiques. Il contribua à l'établissement de la taille proportionnelle; mourut à Paris en 1743. ( No 1709.)

3228. Saint-Simon, aide-de-camp du Prince de Conti, mort en 1794. (Nos 735, 868.)

3229. Saint-Yon, 17e siècle. (No 556.)

3230. Salins, médecin, 18e siècle. (No 1627. )

3231. Salme, 19e siècle. (No 483.)

3232. Salnove (Robert de), fut page de Henri IV et de Louis XIII. Il mourut vers 1665. Il est auteur d'un ouvrage sur la chasse. Il fut pendant plus de 35 ans lieutenant de la grande louveterie de France. (N° 2030. )

3233. Salviat, écrivait, en 1799, sur la culture du lin, 18° siècle. (N° 1991.)

3234. Sarcey-de-Sutières, ancien capitaine au régiment de Bretagne infanterie, et gentilhomme servant du roi, a écrit sur l'agriculture de 1765 à 1768. (Nos 26, 291, 296, 331, 529.) 3235. Saulnier, principal du collége de Joigni, 18e siècle. (No 231.) 3236. Saunier (Jean de), 18e siècle. (Nos 120, 1512, 1862. ) 3237. Saussay, jardinier à Anet, 18e siècle. (No 1935.) 3238. Saussure (Nicolas de), né en 1709 à Genève ; il fut membre du conseil des 200 de cette ville. Il se livra à l'étude de l'agriculture. Il est père du fameux M. de Saussure, à qui l'histoire naturelle et les arts doivent des découvertes précieuses et des instrumens utiles (l'électromètre, l'hygromètre à cheveux, etc.). Ce der

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