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3367. Victorin ( Pierre ), dont le nom est Vettori, était de Florence. Côme de Médicis le fit professeur de morale et d'éloquence. Il mourut en 1585 à 87 ans. Il a fait des notes critiques sur les ouvrages de Caton, de Varron et de Columelle. Il à laissé un Traité de la culture des oliviers, qui est ordinairement réuni avec celui de Davanzati sur la vigne, Florence, in-4°, 1734; il est écrit en toscan, et il n'a pas été traduit. (No 962.) 3368. Vida (Marc-Jérôme), né à Crémone en 1470, fut évêque ; il mourut en 1566. Célèbre par une poétique, Vida ne l'est pas moins par un Poëme sur les vers soie, imprimé à Lyon et à Basle en 1537. (No 1495.)

3369. Wiegand, 18e siècle. (No 993. )

3370. Vigi (J.-Bernard), 18e siècle. (N° 2018.)

3371. Wildman (Thomas), surnom d'un Anglais. (No 739. ) 3372. Vilin, curé de Corbeil, de la Société royale d'agriculture de Paris, bureau de Beauvais ; écrivait, en 1774, sur les melons et la conservation des grains. (No 1101.)

3373. Villaine (de), 18e siècle. (No 1810.)

3374. Willemet, 18e siècle. (Nos 646, 1045)

3375. Villeneuve, correspondant de la Société d'agriculture de Paris. Il avait envoyé à cette Société, depuis 1788 jusqu'en l'an VII, vingt-six mémoires d'un grand intérêt pour l'agriculture; on distingue entr'autres ceux sur le chanvre, la soie, la culture du coton herbacé, la culture de l'espèce de froment appelée épeautre, introduite depuis peu d'années dans notre agriculture; sur les constructions rurales, les vaches, le beurre, le fromage, les forêts. Enfin, il a publié un traité complet sur le tabac, 19e siècle. (No 1840.)

3376. Villiers, 18e siècle. ( N° 1789. )

3377. Vilmorin (Philippe-Victoire-Lévêque), marchand grainier et pépiniériste à Paris membre de la Société d'agriculture du département de la Seine, de la commission et ensuite du conseil d'agriculture du ministère de l'intérieur; a donné au commerce des graines une telle extension, qu'on pourrait dire qu'il a créé ce commerce en France. Il a introduit et éminemment contribué à propager un grand nombre de plantes et d'arbres utiles, qui n'existaient que dans les jardins botaniques d'un petit nombre d'amateurs. Appuyé du crédit de M. de Malesherbes, qui l'honorait d'une estime particulière, il fit venir de l'Amérique septentrionale une grande quantité de graines des arbres les plus utiles de ce pays, tels que le cyprès de la Louisiane, le tulipier, le mûrier rouge, le liquidambar, le cirier, différens chênes et noyers. Ce fut la première importation de ce genre qui eut lieu en France par le commerce; et c'est de cette époque que date la multiplication de ces divers arbres, devenus pour nous des acquisitions précieuses..

Il a rédigé plusieurs mémoires et instructions sur divers sujets d'agriculture et de jardinage. Il a été un des coopérateurs de la nouvelle édition d'Olivier-de-Serres, publiée par la Société d'agriculture de Paris; il a fourni à l'auteur du Nouveau la Quintynie les matériaux de plusieurs chapitres de son ouvrage, et c'est en grande partie sur ses notes que M. de Grace rédigea les premières éditions de l'Almanach du bon jardinier.

Vilmorin est un des hommes qui, de nos jours, ont le plus contribué à répandre le goût de l'agriculture et du jardinage, La disposition à communiquer les fruits de sa longue expérience, la loyauté et la droiture de son caractère lui avaient fait des amis de tous ses correspondans. Le Catalogue raisonné qu'il a publié, des objets de son commerce, est devenu un livre classique, par la synonymie et les notes instructives dont il l'a enrichi.

Le public retrouve dans la personne de M. Vilmorin fils, qui a succédé à son père dans le commerce des graines, le zèle et l'instruction qui ont fixé dans cette maison la considération et la confiance dont elle jouit.

3378. Vinding (Erasme), savant du Danemarck, à qui l'ou doit l'édition de la paraphrase du sophiste grec Eutecnius sur un poëme d'Oppien intitulé: La chasse aux oiseaux, qui s'est perdu. Cette paraphrase contient des recherches savantes. (N° 2566.) 3379. Vinet (Elie), savant professeur à Bordeaux; a publié Le manière de faire des solaires ou cadrans, in-40 ; et l'arpenterie, in-4°. (Nos 970, 972.)

3380. Winter, 17° siècle. ( No 580. )

3381. Virey, pharmacien en chef de l'hôpital du Val-de-Grace. Savant connu par plusieurs ouvrages, entr'autres par l'Histoire naturelle du genre humain. Comme il est l'un des principaux collaborateurs d'un ouvrage qui a un rapport direct avec l'agriculture, et dont nous avons oublié de parler, nous saisissons cette occasion pour réparer cette omission inexcusable. C'est le Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, appliquée aux arts, principalement à l'agriculture et à l'économie rurale et domestique, 23 vol. in-8°. Paris, Déterville, 1803. M. Virey s'est chargé des articles relatifs à l'homme, aux quadrupèdes, aux oiseaux et aux cétacées, de concert avec M. Sonnini. Il a fait le Discours prélimi naire, qui réunit à l'instruction, à la clarté, les charmes du style. Le succès de ce dictionnaire ne laisse aucun doute sur son mérite, qui d'ailleurs était garanti par les talens des collaborateurs. 3382. Virgile, surnommé le prince des poëtes latins, dont les vers sont sus de tout le monde. Voyez, au N° 728, des réflexions sur l'usage où l'on est de mettre les Géorgiques entre les mains des jeunes gens; occasion dont on devrait profiter pour leur donner quelques notions sur l'économie rurale. (Nos 728, 2039. ) 3383. Vitalis, professeur de chimie, 19e siècle. (Nos 1251, 2193.) 3384. Vitet (L.), médecin, ancien professeur de chimie et d'ana

tomie à Lyon, médecin de la Société royale de médecine de de Paris; député à la convention nationale par le département du Rhône; membre de la Société d'agriculture de Paris. Sa Medecine vétérinaire, publiée en 1771, a été traduite en allemand en 1773, et en italien en 1803. Le docteur Vitet est mort à Paris, à la fin de mai 1809 , presque subitement. (N° 1053.) 3385. Vivens (François, chevalier de), mort en 1780, à Clairac ; a publié un ouvrage Sur les moyens de soutenir l'agriculture en Guyenne, 2 vol. in-12, 1744. Il se livra à l'étude de la physique et de l'histoire naturelle. C'était un savant distinguẻ; il était de plusieurs académies. (No 1436. )

3386. Vogel (Bernard-Chrétien), professeur de botanique à Altsdorff, 18e siècle. (No 2073.)

3387. Voisin, 19e siècle. (N° 1173.)

3388. Volckemer (Jean-Christophe), savant botaniste de Nuremberg; mourut en 1720. (No 749. )

3389. Vonkausch, médecin allemand, 18e siècle. (N° 1431.) 3390. Voorhelm (George), 18e siècle. (No 1991.) /

3391. Voyron, 19o siècle (No 888. )

3392. Vrinaud, 18e siècle. (N° 1408.)

:

X.

3393. Xénophon, fils de Gryllus, né à Athènes, fut disciple de Socrate. Il prit le parti des armes, et marcha au secours de Cyrus le jeune. A écrit, sur l'agriculture, un livre, dont M. Dumas a donné, en 1768, une traduction française, sous ce titre Les économiques, in-12. Il a fait un traité sur l'Art de dreser les chevaux, sur la manière de les nourrir ; un autre sur la chasse. La description du lièvre et de ses mœurs passe pour un chef-d'œuvre. Il nous manque une traduction complète des œuvres de ce guerrier philosophe, appelé par les Athéniens, tantôt l'abeille grecque,, et tantôt la muse athénienne. (Nos 415, 551, 1858.)

Y.

3394. Yart, abbé, 18e siècle. ( No 1552. )

3395. Fauville (N. d'), 18e siècle, (No 1913.)

3396. Young (Arthur), cultivateur anglais, célèbre par sa passion pour l'agriculture, et par les progrès qu'il a fait faire à cet art dans sa patrie. Il a entrepris des voyages de long cours pour comparer les différens systèmes de culture; approprier à l'Angleterre

ce qui pouvait convenir au sol; enfin, adopter les meilleures méthodes. Considérant l'art agronomique comme appartenant à toutes les nations, il a publié des observations générales, et ne s'est pas borné à son ile, quoiqu'il ait beaucoup des préjugés de sa nation. Consultez les articles Rozier et Turbilly, où il est question d'Arthur Young. Il a commencé à écrire, sur l'agriculture, ea 1770. (Nos 91, 308, 1797, 2005, 2044, 2045.)

3397. Yvart (Victor), membre de la Société d'agriculture du département de la Seine. Ayant toujours eu un goût décidé pour l'agriculture, M. Feart s'y livra de bonne heure, et parcourut l'Angleterre, la Belgique et la France pour acquérir les notions nécessaires. Il est du petit nombre d'hommes utiles qui réunissent la pratique à la théorie.

Voyez l'Aperçu, qu'il a publié, sur les efforts faits pour l'amélioration de l'agriculture dans le département de la Seine. Ce morceau intéressant se vend chez madame Huzard. Il résulte de ce mémoire, et des certificats qui l'accompagnent, que la commune de Maison-Alfort, dans laquelle demeure M. Yvart, a doublé, par les soins de ce cultivateur, ses produits agricoles. L'un des derniers volumes du Nouveau cours d'agriculture, publié par Déterville, contient un article sur les Successións de cultures, qui ne laisse rien à désirer. M. Yvart, par ses voyages agronomiques. par sa pratique éclairée, peut être, à juste titre, appelé l'Arthur Young de la France. Il est exempt des préjugés de l'auteur anglais. (Nos 288, 1245, 1361, 1642, 1816.)

Z.

3398. Zeigérus (Antoine ), 18e siècle. (N° 865.)

3399. Zuingérus (Theodorus), 16e siècle. (No 1318.)

TABLE

DES MATIÈRES.

Nota. Cette Bibliographie' devant servir à ceux qui
veulent se former une bibliothèque agronomique, ou
connaître les progrès de l'art, nous avons cru devoir
leur offrir un moyen facile d'abréger leurs recherches.
Une Table raisonnée des matières nous fait parvenir à
ce but. D'un coup-d'œil on voit quels ouvrages ont été
publiés sur quelque branche que ce soit de l'économie
rurale et domestique; et l'on peut recourir au titre d'après
l'indication des Numéros qui terminent chaque article.
Cette indcation est précédée, tantôt d'une définition,
tantôt d'une courte notice sur l'objet auquel elle a rap-
port, quelquefois de développemens que la matière
semblait exiger. Il nous a paru qu'il était de notre de-
voir de satisfaire, autant qu'il dépendait de nous, la
curiosité louable du lecteur, et que cette table, rédigée
comme elle l'est, complétait notre ouvrage.

A.

ABEILLES. Swammerdam, célèbre naturaliste hollandais,
qui vivait au 17° siècle, est le premier qui, disséquant
avec soin les abeilles, découvrit et assura que sur les
trois espèces de mouches à miel qu'on voit dans les
ruches, il y avait dans chacune une seule mère abeille;
quinze cents à deux mille måles, et une quantité in-
nombrable d'abeilles qu'il regarde comme neutres,
parce qu'il ne leur découvrit aucun sexe. Ces obser-
vations ont été confirmées par Réaumur. Mais comme
on admettait avec répugnance les abeilles neutres, on
a fait des recherches plus exactes; et un Allemand a
découvert que cette espèce était des abeilles femelles
non-développées et hors d'état de pondre (Voyez Schi-
rach). Mais on ignorait la manière dont les mères
abeilles étaient fécondées. M. Huber, naturaliste géne-
vois, a découvert qu'elles l'étaient, dans les airs, par les

mâles.

сс

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