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jesté d'un prophète divin'. Il faut ajouter encore que les chœurs, qui manquoient aux représentations faites à Paris, ajoutoient une grande beauté à la pièce, et que les spectateurs, mêlés et confondus avec les acteurs, refroidissent infiniment l'action2 mais, malgré ces défauts et ces inconvéniens, elle a été admirée, et elle le sera toujours.

On fit après, à l'envi de M. Racine, plusieurs pièces pour Saint-Cyr; mais elles y sont ensevelies: il n'y a que la seule

1. La Josabeth fardée étoit la Duclos, qui chantoit trop son rôle. L'Athalie outrée était la Deșmarres, qui n'avoit pas encore acquis la perfection du tragique. Le Joad capucin étoit Beaubourg, qui jouoit en démoniaque avec une voix aigre.

2. Cette barbarie insupportable, dont madame de Caylus se plaint avec tant de raison, ne subsiste plus, grâce à la générosité singulière de M. le comte de Lauraguais, qui a donné une somme considérable pour réformer le théâtre : c'est à lui seul qu'on doit la décence et la beauté du costume qui règnent aujourd'hui sur la scène françoise.

162 SOUVENIRS DE MADAME DE CAYLUS.

Judith, pièce que M. l'abbé Testu fit faire par Boyer, et à laquelle il travailla luimême, qui fut jouée sur le théâtre de Paris avec le succès marqué dans l'épigramme de M. Racine.

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