Corinne, ou, L'Italie, Nide 1

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Sivu 54 - On dirait que le Dante, banni de son pays, a transporté dans les régions imaginaires les peines qui le dévoraient.
Sivu 117 - A quelque distance des deux côtés de l'obélisque, s'élèvent deux fontaines dont l'eau jaillit perpétuellement, et retombe avec abondance en cascade dans les airs. Ce murmure des ondes, qu'on a coutume d'entendre au milieu de la campagne, produit dans cette enceinte une sensation toute nouvelle ; mais cette sensation est en harmonie avec celle que fait naître l'aspect d'un temple majestueux. La peinture, la...
Sivu 237 - II -Vous m'avouerez au moins, reprit le comte d'Erfeuil, qu'il est un rapport sous lequel nous n'avons rien à apprendre de personne. Notre théâtre est décidément le premier de l'Europe ; car je ne pense pas que les Anglais eux-mêmes imaginassent de nous opposer Shakespeare.
Sivu 341 - Romains. Au moment où il va commencer, toute la foule se range des deux côtés de la rue. La place du Peuple, qui était couverte de monde, est vide en un moment. Chacun monte sur les amphithéâtres qui entourent les obélisques, et des multitudes innombrables de têtes et d'yeux noirs sont tournées vers la barrière d'où les chevaux doivent s'élancer.
Sivu 52 - Rome conquit l'univers par son génie, et fut reine par la liberté. Le caractère romain s'imprima sur le monde; et l'invasion des barbares, en détruisant l'Italie, obscurcit l'univera entier.
Sivu 121 - Nous sommes esclaves, mais des esclaves toujours frémissants, dit Alfieri, le plus fier de nos écrivains modernes. Il ya tant d'âme dans nos beaux-arts, que peut-être un jour notre caractère égalera notre génie.
Sivu 272 - Corinne s'était trouvée mal d'émotion et de fatigue. Oswald entra le premier dans sa chambre, et la vit seule avec ses femmes, encore revêtue du costume de Juliette, et comme elle presque évanouie entre leurs bras. Dans l'excès de son trouble, il ne savait pas distinguer si c'était la vérité ou la fiction ; et se jetant aux pieds de Corinne, il lui dit en anglais ces paroles de Roméo : « Oh ! mes yeux, regardez-la pour la dernière fois ! oh, mes bras, serrez-la pour la dernière fois...
Sivu 123 - Ce n'est pas tout-à-fait comme les anciens, qui sculptoient sur les sarcophages des danses et des jeux; mais la pensée est détournée de la contemplation d'un cercueil par les chefs-d'œuvre du génie. Ils rappellent l'immortalité sur l'autel même de la mort ; et l'imagination, animée par l'admiration qu'ils inspirent, ne sent pas, comme dans le Nord, le silence et le froid, immuables gardiens des sépulcres. — Sans doute, dit Oswald, nous voulons que la tristesse environne la mort; et même...
Sivu 27 - C'est une bénédiction du ciel, disaient-ils, pour eux et pour leurs parents , s'ils meurent ainsi sans que ce soit la faute de personne.
Sivu 182 - ... de les dévaster? Le mauvais air est le fléau des habitants de Rome , et menace la ville d'une entière dépopulation ; mais il ajoute peut-être encore à l'effet que produisent les superbes jardins qu'on voit dans l'enceinte de Rome. L'influence maligne ne se fait sentir par aucun signe...

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