Sivut kuvina
PDF
ePub
[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

PREMIÈRE CLASS E.

BOTANIQUE. PHYSIQUE.

Plantes de la France décrites et peintes d'après nature, par M. Jaume Saint-Hilaire. XLIV. livraison.

Cette livraison renferme huit planches avec leurs explications: 1) chambreule commune; famille naturelle, les labiées; système sexuel, didynamie, gymnospermie. Galeopsis ladanum, Linn. 2) Véronique à épi; famille naturelle, rhinantacées; système sexuel, diandrie, monogynie. Veronica spicata. Linn. 3) Panicaut maritime; famille naturelle, les ombelliférès; système sexuel, pentandrie, digynie. Eryngium maritimum. Linn. 4) Eupatoire d'Avicenne; famille naturelle, les corymbi

Journal général, 1809. N°. a.

fères; système sexuel, syngénésie,
polygamie égale. Eupatorium canna-
binum. Linn. Vulgairement le chanorin,
l'herbe sainte Cunégonde; 5) Epiaire des
marais; famille naturelle, les
système sexuel, didynamie, gymno-
labiées ;
spermie. Stachys palustris. Linn. Vul-
monelli; famille naturelle, les primu-
gairement l'ortie morte; 6) mouron de
lacées; système sexuel, pentandrie
monogynie. Anagallis monelli. Linn.;
7) Morelle noire ; famille naturelle,'
les solanées; système sexuel, pentan-
drie, monogynie. Solanum nigrum.
Linn. Vulgairement la mourelle la
crève-chien; 8) Saponaire officinale
mille naturelle, les cariophyllées; sy
tème sexuel, décandrie, digynie. Sa-
ponaria officinalis. Linn.

Voyage de MM. Alexandre de

E

[ocr errors]

Humboldt et Aimé Bonpland VIe. partie. Botanique. Plantes équinoxiales. Xe. livraison, et 2°. du second volume.

Cette livraison contient les planches LXXIV et LXXXI, avec les pages 21 à 36 du texte du second volume.

Analyse physique de la lumière, et explication nouvelle des phénomènes magnétiques, électriques et galvaniques. Br. in-8°. Firmin Didot, 2 lr. 2 fr. 50 c.

MEDECINE. HYGIENE.

PHARMACIE.

uvres complètes de Tissot, doce teur et professeur en médecine, médecin de S. M. Britannique, membre de la société royale de Londres, de l'académie de Bâle. Nouvelle edition revue; précédée d'un précis historique sur la vie de l'auteur, et accompagnée de notes, par M. Hallé, docteur et professeur en médecine de l'école de Paris, médecin ordinaire de S. M. l'Empereur et Roi, membre de la Légion d'Honneur, de l'Institut de France, etc. Tome premier. in-8". Allut, 7 fr.-8 fr. 50 c.

[ocr errors]

L'ouvrage sera composé de huit volumes in-8°., d'environ 500 pages cha cun, et ssera divisé en deux parties: œuvres choisies et œuvres complètes. Les trois premiers volumes se vendront séparément, comme Œuvres choisies, 24 fr. Les personnes qui ne voudront pas souscrire paieront le prix ci-dessus par volume; celles qui souseriront à l'adresse ci-dessus pour l'ouvrage en entier, ne paieront que 48 fr. 60 fr.

20

[ocr errors]

Dans les quatre ouvrages si estimés et si répandus, l'Avis au peuple; l'Onanisme ; les essais sur la santé des gens du monde, et les gens de lettres, Tissot a en quelque sorte, popularisé l'art de guérir. Sans doute une pareille entreprise pouvait être susceptible de plusieurs inconvéniens. Il avait surtout, comme l'observe judicieusement le savant éditeur, au zèle et au noble désinléressement duquel nous devons la nouvelle édition que nous annonçons, celui de donner une apparence de simplicité et de facilité à des choses dont la connaissance ne s'acquiert point par les livres seuls, et demande une grande habitude d'observer, et une éducation pratique toute spéciale. Se fiant sur ces demiconnaissances dont elles ne soupçonnent pas l'insuffisance, les personnes les moins instruites se livrent avec une

pleine sécurité à des pratiques dont elles
ignorent la valeur et la véritable applica
tion, dans des cas dont elles n'ont pas
appris à discerner la nature. Beaucoup
de matheurs résultent de la triste assu-
instruction.
rance que leur donne une aussi faible

D'un autre côté, poursuit l'éditeur, on ne peut nier qu'il n'y ait, dans le cours de la vie, une multitude de choses relatives à la médecine, dont la connaissance ne peut être acquise utilequelles des notions simples et justes ment par tous les hommes, et sur les peuvent les mettre en état d'éviter des erreurs, de se soustraire à des préjugés, de porter utilement des secours, dont la promptitude est essentielle dans les accidens qui menacent eux, leurs pro-› ches ou leurs enfans. Il est des pays où des instructions populaires, simples et claires, sont dressées pour les eireonstances imprévues qui exigent de prompts secours et exposées sous la forme de tableaux pour l'instruction du peuple. Il est donc des choses qu'il serait à desixer que personne n'ignorât. C'est celle distinction de ce que l'homme du monde doit savoir ou peut apprendre, ee discernement dans la manière de le lui apprendre, qu'on devait naturellement

espérer d'un esprit droit, simple et juste comme celui de M. Tissot. On peut dire qu'il a opéré à cet égard dans la société, une révolution utile, et qu'il * contribué à mettre des bornes aux exagerations dans lesquelles d'autres hommes ont entraîné la multitude.

tant de travaux importans pour publier et enrichir de ses savantes notes la totalité des oeuvres de Tissot.

De

insidiosâ quarumdam febrium intermittentium tum remittentium natura. Editio secunda aucta et correcta ab omnibus quibus scatebat mendis editio prima, quæ nunquam exibit, et quæ nullius est pretii. AuFore Jac. Richard, ex MonteBardorum, professore medico, etc. (en français), De la trompeuse nature de quelques fiévres tant intermittentes que remitfentes et de leur cure, appuyée sur diverses expériences; seconde édition augmentée et corrigée de toutes les taches dont était souillée la première édi

M. Fissot në' s'est pas borné à ces quatre ouvrages, qui auraient suffi pour Fui mériter une grande célébrité. Il a traité avec le même succès des matières plus difficiles et plus profondes. Telles sunt sa dissertation sur l'inutilité de l'ampulation des membres: les observations et les leçons de médecine pratique ; les traités des nerfs, de l'épilepsie, de la catalepsie, de la migraine, et divers maladies du cerveau. Les deux ouvrages dont l'un a pour titre Dissertatio de febribus sew historia epidemiæ biliosæ Lausannensis, qui a été regardé comme un chef d'oeuvre, et dont l'autre est intitulé: Epistola medico-pratica, l'Essai sur les moyens de perfectionner les études en médecine ; enfin la vie de Zinition, qui n'aura jamais de cours

merman.

Voilà le tableau des ouvrages que

l'éditeur a ressembles dans une nouvelle édition, et qu'il a enrichis de notes pour faire le rapprochement des notions publiées par Tissot, avec l'état actuel de l'art et de la science. Ea les annonçant, l'éditeur déclare, avec la modestie inséparable d'un grand talent comme le sien, qu'il a ajouté

aux ouvrages de Tissot ces notes avec la concision et la discrétion que commande le respect qu'on doit aux écrits des hommes qui nous ont frayé la route, et auxquelsnous devons les progrès même qu'on a faits depuis eux.

Au grand mérite des ouvrages de Tissot, se joint une circonstance qui recommande encore aux savans et aux

amateurs même la nouvelle édition de ces ouvrages ; c'est qu'elle est presque la seule ressource qui reste au propre frère de Pauteur et à son épouse, tous les deux presqué octogénaires, à trois enfans que le malheur a laissés sans état et sans fortune; et l'on ne peut trop admirer que l'éliteur ait fait diversion à

et qui n'est d'aucun prix; par
Jacques Richard de Montbard,
professeur de médecine, etc.
I vol. in-8°. Croullebois. 5 fr.
6 fr. 25 c.

Frane. Emman Fodere, philosoph.
Frane.Emman
ac medic. doct., de apoplexia
disquisitio theoretico-practica,
(en français), Recherches théori-
copratiques sur l'apoplexie, par
François Emmanuel Fodere, doc-
teur en philosophie et en mé-
decine. i vol. in-8°. Avignon,
Séguin frères. Croullebois. 3 fr.
50.c. 4 fr. 25. c.

Médecine perfective, ou code
des bonnes mères, par Jacques
André Millot, maître ès-arts en
la ci-devant université de Paris,
membre du ci-devant collége et
académie royale de chirurgie,
de la société académique des

sciences, de celle de médecinepratique de Montpellier et de Paris, etc., etc. 2 vol. in-8°. Léopold Collin. 12 fr. — 15 fr.

[ocr errors]

Locke est le premier, parmi les inodernes, qui se soit occupé de l'éducation physique des enfans; mais il n'a presque rien dit les avantages de l'allaitement maternel du régime diététique des mères. Rousseau a traité le premier de ces objets avec une éloquence entraînante, qui a commencé à opérer une révolution salutaire dans presque toutes les contrées de l'Europe. Dans une excellente dissertation sur l'éducation

physique des enfins qui a été couronnée par la société hollandaise des sciences, Ballexsèrd, citoyen de Genève, a développé sur cette éducation les vues que Locke n'avait fait qu'indiquer; mais il a gardé le silence sur le régime des mères, parce que ce sujet était étranger à celui qu'avait proposé la société hollandaise. Quoique sa dissertation, bornée à ce qui concerne l'éducation physique des enfans, renferme des observations précieuses et des documens d'une grande importance; étranger, comme il l'était, aux professions de la médecine et de la chirurgie, il n'est pas descendu sur cet objet même dans tous les détails qu'une pratique éclairée met les gens de l'art à portée de saisir pour l'avantage de l'humanité.

[ocr errors]

Quelques médecins Anglais et Ecossais, quelques médecins Allemands, tels que le célèbre Zimmermann, quelques médecins Français et particulièrement M. Alphonse Leroi, MM. Vandermonde, Raulin Desessart, ont publié des ouvrages soit sur le régime des mères qui allaitent elles mêmes, soit sur le choix des nourrices destinées à les suppléer, soit sur l'édu cation physique des enfans; mais aucun d'eux n'a donné un système complet sur ces objets si intéressan, M. Millot nous a paru avoir rempli cette mission importante on pourra en juger par le

:

simple aperçu que nous allons donner du plan de son ouvrage.

Le premier volume est consacré aux mères et aux nourrices. Il roule sur le régime qu'elles doivent observer, et sur la conduite qu'elles doivent se prescrire à l'égard du nouveau né. La première physique des femmes grosses; 2) de partie de ce volume traite: 1) du régime leur régime moral; 3) de l'éducation corporelle; 4) des changemens qui arrivent aux nouveaux nés; 5) des légitimes raisons pour ne pas baigner à l'eau froide l'enfant qui vient de naître; 6) /des soins qu'on doit donner à l'enfant dès le premier moment de sa naissance; 7) des précautions nécessaires avant de donner le sein à l'enfant ; 8) des changemens que le nouveau né éprouve dans la manière d'être nourri; 9) de l'amour maternel et des raisons qui doivent décider les femmes à allaiter; 10) de la nécessité de l'allaitement pour la santé de la mère, et des moyens d'y parvenir agréablement; 11) des procé

dés et des remèdes contre les accidens qui dérivent de la trop grande sensibilité des mamelons d'une nourrice; 12) la dénomination vulgaire du poil; 13) de l'inflammation du sein, connue sous. des procédés pour conserver à la nourrice le sommeil qui lui est nécessaire; 14) des inconvéniens de laisser pendant trop long-temps les enfans au sein de la nourrice; 15) de l'allaitement considéré comme remède pour la mère et l'enfant; 6) des légitimes raisons pour priver quelques enfans du lait maternel, en les soumettant à l'allaitement artificiel; 17) de l'allaitement artificiel, et des moyens d'obtenir un succès complet dans ce genre d'allaitement; 18) des inconvéniens des biberons; 19) des dangers de l'allaitement mercénaire; 20) de quelle manière on doit graduer la nourriture de l'enfant à la mamelle, ainsi que celle de celui qui est élevé artificiellement; 21) du choix d'une nourrice; 22) du changement de nourrice; 23) de la vaccination; 24) de la dentition.

La seconde partie du premier vo-:

lume roule : 1) sur l'ablactation ou le sevrage; 2) sur les moyens que la nature emploie pour fortifier l'enfance; 3) sur le réveil après le sevrage; 4) sur l'habillement après le sevrage; 5) sur le déjeuner et le dîner après le sévrage; 6) sur la nécessité de régler les évacuations excrémentielles ; 7) sur l'exercice au grand air; 8) sur la nécessité d'habituer les enfans à l'obscurité; 9) sur l'erreur dans la conduite du peuple, relativement au travail de leurs enfans. Tout ce qui concerne le régime des mères, des nourrices et des enfans, est traité comme on le voit, et avec des développemens dont nous regrettons de ne pas pouvoir donner l'analyse. Le 2. vol. est divisé en trois parties. Dans la première partie, l'auteur traite des difformités ou des défauts de conformation que quelques en fans apportent

pau

en naissant: 1) de la réunion des pières; 2) de l'occlusion des narines; 3) de la membrane que l'on trouve quelquefois dans la conque de l'oreille; 4) du filet de la langue et de la grenouil lette; 5) du bec de lièvre ; 6) de l'imperforation du gland; 7) de l'imperforation de la vulve et du vagin; 8) de l'imperforation de l'anus; 9) des diffornités par surabondance de parties; 10) du strabisme, ou de l'action de loucher.

Dans la seconde partie il s'agit des maladies et des infirmités communes' aux enfans des deux sexes, pendant les cinq ou six premières années de la

vie.

1) De la jaunisse ou de l'ictère des nouveaux nés; 2) des coliques dites tranchées; 3) de l'endurcissement de la partie muqueuse contenue dans le tissu cellulaire; 4) des rougeurs et des écorchures des fesses des enfans à la mamelle; 5) des convulsions des en fans du bas âge; 6) des hydropisies; 7) de la tympanite; 8) des aphtes ou du muguet; 9) de la siphilis chez les nouveaux nés; 10) du traitement du scorbut des enfans; 11) des dartres sans complication; 12) du rachitis; 13) des

différentes hernies des enfans; 14) des hydrocèles de l'enfance; 15) des diverses espéces de versauxquels les enfans sont sujets; 16) de l'épaississement du mucus dans les narines; 17) de la gourme; 18) de la naissance inopinée des poux; 19) de la teigne; 20) de la chassie et de la rougeur des paupières; 21) de la croute laiteuse; 22) de la toux occa sionnée par des aigreurs; 23) des vomissemens habituels à quelques enfans; 24) du dévoiement; 25) du flux hépatique; 26) du flux mésentérique; 27) de la dyssenterie; 28) du cholera morbus; 29) de la chute du fondement; 30) de l'incontinence des urines; 3) de la rougeole; 32) de la scarlatine ou fièvre rouge; 33) de la gale des enfans; 34) des érésipèles, ou inflammation de la peau; 35) des écrouelles ou humeurs froides; 36) du carreau, ou des obstructions du mésentère; 37) de la gravelle : des symptômes et caractères de cette maladie; 38) des affections spasmodiques de la poitrine, connues sous la dénomination de cauchemar; 39) de, la coqueluche; 40) de l'asthme en général, de l'asthme aigu, de l'asthme ́ chronique; 41) de l'esquinancie membraneuse ou du croup; 42) du catarrhe

suffocant.

La troisième et dernière partie est consacrée aux blessures et aux maladies de la peau des enfans.

1) Des contusions; 2) des blessures ou des plaies; 3) des brûlures; 4) des engelures; 5; des entorses ou foulures, et des luxations; 6) des fractures; 7) des tumeurs inflammatoires, comme clous, abcès, ordinairement désignés sous le nom de phlegmon; 8) des fistales; 9) des panaris et des maux d'avanture; io) des accidens qui peuvent occasionner des corps arrêtés dans l'ossophage et des moyens d'y remédier.

Dans ce rapide aperçu, l'on peut voir que toutes les infirmités et les maladies qui peuvent affecter les enfans, sont décrites dans le plus grand détail, avee l'indication de la cure qu'il faut obser

« EdellinenJatka »