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Donnons En Mandement à nos Cours et Tribunaux, Préfets, Corps administratifs, et tous autres, que fes présentes ils gardent et maintiennent, fassent garder,observer et maintenir, et pour les rendre pïus notoires à tous, ils les fassent publier et enregistrer partout où besoin sera; et, afin que ce joit chose ferme et stable à toujours, nous y avons fait mettre notre sceau.

Fait au palais de Neuilly, le 15* jour du mois de Juin , Tan 1836.

Signé LOUIS-PHILIPPE.

Vu et sceîlé du grand sceau: Par le Boi:

Le Garde des sceaux de France, Le Pair de France Ministre SecriMinisire Secrétaire d'état au dé- taire d'état au. département de Vin." parlement de la justice et des térieur,

cultes, Signe' Montalivet.

Signé P. Saozet.

EtAt nominatif des Gardes nationaux blessés, des Veuves, des Orphelins et des Ascendants de ceux gui ont succombé dans les événements de novembre iSSI, à Lyon , et d'avril 1834 , à Paris.

NOMS ET PRÉNOMS.

GRADES.

MOTJJFS
de la pension.

QUOTITE de

ia pension.

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Blessures très-graves..,
Ble?sure très-grave....
Blessure grave

Idem

Idem

Blessures très-graves ,.

Idem

ldgmf »....,

Blessure grave

Idem

Idem

Idem

Idem

Idem •••>••*

2,500'

800

600

600

400

800*

800 800

400 400

400

400

300

300

NOMS ET PRENOMS.

MOTIFS DE LA PENSION.

QUOTITE| de

la pension.Il

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Broche ( Philippe

Martinet (Maric-Charles-Hippolyte-
Henri ).

Cuzel (Françoise), veuve MaisonNette.

Charra ( Catherine ), veuve Suc.

Pi.antard (Claudine), veuve Pitra.

Braconnot (Marguerite-Charlotte), veuve Schirmer.

Son fils, Henri Broche, artilleur, a
été tué dans les rangs de la garde
nationale de Lyon.

Son Gis, Marie-Ernest Martinet, a
été tue dans les rangs de la garde
nationale de Lyon [ 3e bataillon ,
2' légion).

Son Gis unique, François -Nicolas
Maisonnette, qui faisait partie de
la lro légion de Lyon, a été tué
dans les rangs de sa compagnie.

L'un de ses Gis, Picrre-Joseph Suc,
c?t mort des suites d'une blessure
qu'il reçut dans les rangs de la
garde nationale de Lyon (2* légion),
où il servait en remplacement de
son frère Jean-Denis Suc.

Son Gis, Claude-Antoine Pitaa, est
mondes suites d'une blessure qu'il
reçut dans les rangs de la ft*rde

I" nationale de Lyon, dont il faisait
partie comme artilleur.

Son Gis, Louis Sckirmjer, garde na-
tional ( 2" légion de Lyon ), a été
tué dans les rangs de, sa compagnie.

600' 500 600 500 500

500

500

500 500

500 500

500

250 S50

250

250

Î50

250 17.000

N° 6343. — Lot portant concession de Pensions
à titre de Recompense nationale.

Au palais de Neuilly, le 15 Juin 1836.

LOUIS-PHILIPPE, Roi Des Français, à tous présents et à venir, Salut.

Nous avons proposé, les Chambres ont adopté, NOUS AVONS ORDONNÉ et ORDONNONS ce qui suit:

Article 1er.

II est accordé, à titre de récompense nationale, à chacune des personnes dénommées au tableau ci-après, une pension, conformément aux indications de ce tableau.

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Enfants de la dame Briosne
( Fébronie - Adélaïde ) ,
morle des suites des bles-
sures qu'elle avait reçues àJ
!a revue du Roi, le 28 uil-]
Ict 1835, et qui avait été
comprime pour une pension
de 1,000 francs dans la loi
du 4 septembre.

Enl'anis de la dame Ledher-
Nez ( Josépliine-Langue-
doc) , morte des suites des
blessures qu'elle avait re-
çues à la revue du Roi, le
28 juillet 1835, et qui avait
été comprise pour une peu
sion de 1,000 francs dans (a
loi du 4 septembre.

Père du jeune LrCLERC(Fran-|
rois), mort des suites de»
blessures qu*il avait reçues
à la revue du Roi, le 28
juillet 1835, et qui avait
été compris pour une pen-
sion de 1,000 francs dan'
la loi du 4 septembre.

Ouvrier gravement blessé à
la revue du Roi, du 28|
juillet 1835-

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Article 2.

Les pensions accordées en vertu de l'article précédent seront inscrites au livre des pensions civjïes du tre'sor public, et ne seront point sujettes aux fois prohibitives du cumul.

Article 3.

Le ministre de l'intérieur est chargé du soin de veiller à ce que le montant des pensions accordées aux enfants mineurs dénommés dans ce tableau soit directement employé à leur entretien et à leur éducation.

La présente loi, discutée, délibérée et adoptée par la Chambre des Pairs et par celle des Députés, et sanctionnée par nous cejourd'hui, sera exécutée comme Loi de l'Etat.

Donnons En Mandement à nos Cours et Tribunaux, Préfets, Corps administratifs, et tous autres, que les présentes ils gardent et maintiennent, fissent garder, observer et maintenir, et, pour les raidre plus notoires à tous, ils les fassent publier, et enregistrer partout .où besoin sera; et, afin que ce $oit chose ferme et stable à toujours, nous y ayonj fait mettre notre sceau.

Fait au palais de Neuilly, le 15* jour du mois de Juin, l'an 1836.

Signé LOUIS PIHLIPPB.

Va «tseelW du grand sceau: Pari* Roî i

Le Garde des sceaux de France, Le Pair de Pranee Ministre SecrtMin>sfre Secrétaire d'état au dé- fflïre jfe'faf &u département de parlement de la justice et des l'intéritur,

cuUes' ***

N° 6344. — Lois qui autorisent les Villes de Dunkerque et Troyes à faire des fZmprunts.

Au palais de Neuilly, le 15 Juin l£36.

LOUIS-PHILIPPE, Roi Des Français, à tous présents et à venir, SALUT.

Nous avons proposé, les Chambres ont adopté, NOUS AVONS ORDONNÉ et ORDONNONS ce <JUÎ Suit I

PREMIÈRE LOI. ": .' .
(Dunkerque.)

Article Unique.

La ville de Dunkerque (Nord) est autorisée à emprunter, avec publicité et concurrence, et à un intérêt qui ne pourra excéder cinq pour cent, une somme de soixante mille francs, destinée à solder la part mise à la charge de cette ville dans ïa dépense des travaux de restauration de son port, conformément à la loi du 20 juin 1821.

Le remboursement de cet emprunt aura lieu par série, en cinq années, à partir de 1837 inclusivement, au moyen de l'excédant des revenus ordinaires de ladite ville, conformément aux dispositions contenues dans la déclaration du conseil municipal, en date du 12 octobre 1835.

DEUXIÈME LOI.

(Troyes.)

. - Article Unique.

La ville de Troyes (Aube) est autorisée à emprunter, avec concurrence et publicité, et à un intérêt qui ne pourra excéder cinq pour cent, la somme de deux cent cinquante mille francs, destinée à payer ia construction d'une halle aux grains.

Ladite somme sera remboursée par dixième, à partir de 183 8, sur les revenus ordinaires.

Les présentes lois, discutées, délibérées et adoptées par la Chambre des Pairs et par celle des Députés, et sanctionnées par nous cejourd'hui, seront exécutées comme lois de l'Etat.

Donnons En Mandement à nos Cours et Tribunaux, Préfets, Corps administratifs, et tous autres, que les présentes ils gardent et maintiennent, fassent garder, observer et maintenir, et, pour les rendre plus notoires à tous, ils les

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