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Mais en traversant la province de Sourouga, il fut attaqué par les troupes impériales, et tué ainsi que ses fils Kaghe souye, Kaghe taka, Kaghe mitsi, et tous leurs gens. Ari yosi, et un grand nombre de ses complices, tous gens du peuple, périrent de même en différens endroits.

Le 2o mois, Masa go, mère du Seogoun, fonda à Kama koura le temple Ziou fouk si (Cheou foü szu); le prêtre Yeï saï (Young si) y fut installé comme supérieur.

Le 3 mois, Fosio-no Toki masa fut nommé prince d'Omi.

Le 7 mois, le Sadaïsin du palais Kwa san-no in Kane masa mourut à l'âge de 53 ans.

Le 10° mois, Yori ye fut avancé au second rang de la troisième classe, et reçut le titre de Sayemon-no kami.

Le 11 mois, on découvrit que Kasiwabara-no Yosabró, commandant de la province d'Omi, avait enfreint les ordres du Daïri: Yori ye le fit mettre à mort par ordre de l'empereur.

Dans le même temps, un nommé Siba ta, qui méditait une révolte dans la province Oziou, fut sur les ordres du Daïri tué les par de Yori ye. gens

Le 1er mois de la 1re année du nengo Ken nin (1201), le Daïri, accompagné des gouverneurs de Miyako O yama-no Tomo masa et Sasaki-no Tada tsouna, fit une visite à son père. Siro-no Naga mit si profita de cette occasion pour attaquer la demeure de Tomo masa; mais il fut repoussé par les gens de celui-ci et s'enfuit à Kama koura. Tomo masa le fit poursuivre, il fut saisi et massacré avec son complice Taka fira, frère cadet de Yasou fira. Naga mitsi était né dans la province de Yetsigo; son frère cadet Soukou mori, qui y demeurait, se fortifia dans le château Tori saka-no seki (Niao pang tching). Les troupes des provinces de Yetsigo et de l'île de Sado l'y attaquèrent pour le faire périr; mais sa tante Fangakf (Pan ngě) défendit le château si vaillamment, qu'un grand nombre des assiégeans fut percé par les flèches et périt.

Le 4 mois, Yori ye ordonna à Sasaki-no Mori tsouna d'attaquer le château. Mori tsouna le prit et fit Fangakf prisonnière; Soukou mori échappa. Fangakf fut conduite à Kama koura, où, quoique très-laide, Asari-no Yosi to l'épousa à cause de son grand courage.

Le 7° mois, Yori ye s'étant diverti pendant cent jours au jeu de paume, fit venir de Miyako Yuki kaghe qui y excellait, et le prit pour maître. Cet amusement devint son occupation journalière, et lui fit négliger les affaires. Malgré les représentations de Fosio-no Yasou toki, fils de Yosi toki et petit-fils de Toki masa, il refusa de renoncer à ce divertissement.

Le 12 mois, le Daïri fonda le Wa ka sio (Ho ko so) ou l'habitation de la

chanson japonaise. Minamoto-no Ye naga y eut sa demeure pour revoir les chansons qu'on faisait à la cour; Fousiwara-no Kiyo nori, Kama-no Naga akira et Fousiwara-no Fide yosi s'y assemblèrent pour en faire et les présenter au Daïri, qui les aimait beaucoup.

Le Oo fi souke, ou directeur en second de la cuisine du Daïri, Nitsi da-no Yosi sighe, qui était du second rang de la cinquième classe, mourut le 1er mois de la 2o année (1222).

Le 6 mois, le temple de Ken nin si (Kian jin szu) fut fondé; le prêtre Yeï saï s'y transporta. Ce fut alors que la doctrine de l'observance Zen sió (Chen tsoung) se répandit dans l'empire.

Le 7 mois, Yori ye obtint le second rang de la seconde classe, et fut créé Seï daï seogoun.

Le 10 mois, le Kouga-no Nadaïsin Minamoto-no Mitsi tsika mourut, âgé de 54 ans; il fut remplacé par le Daïnagon Fousiwara-no Taka tada.

Le 12 mois, Moto mitsi fut destitué de la place de régent, et remplacé par le Sadaïsin Yosi tsoune, homme d'un grand savoir, excellent chansonnier japonais et bon poëte en chinois.

Le 5o mois de la 3o année (1203), Kawano-no fokio zen zeô (O ye få khiao thsiuan tchhing), oncle de Yori ye, se révolta dans la province de Sourouga, mais il fut exécuté aussitôt qu'on eut la nouvelle de sa révolte.

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Le 6 mois, Yori ye alla chasser dans la province de Idzou. Il

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à Wada-no Tane naga d'entrer dans la caverne à I tô-no saki (I toung khi), où un grand serpent avait établi sa demeure, et de le tuer. Du Idzou il se rendit dans le Sourouga, pour chasser, et fit visiter par Nitsouda-no Tada tsoune la Caverne des hommes1 de la montagne de Fousi.

Le 8 mois, Yori ye tomba gravement malade. Il donna alors à son fils Itsi man (Y fan) les vingt-huit provinces situées à l'est du défilé fortifié d'Asi kaga-no seki (Siang pan kouan), et à son fils cadet Sane tomo les trente-huit provinces qui sont à l'ouest. Fósio-no Yosi kasou, grand-père de Itsi man, fut indigné de ce partage inégal, et de la préférence marquée pour Sane tomo; il

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résolut donc de mettre son petit-fils en possession de toutes les provinces, en se défaisant en secret de Sane tomo et de tous ses parens.

Le 9 mois, il conseilla secrètement à Yosi ye de les égorger tous, et de donner la totalité des provinces à Itsi man, pour que le repos de l'empire ne fût pas troublé; mais Masa go, mère de Sane tomo, étant aux écoutes derrière un paravent, en informa directement Toki masa, qui fit venir Yosi kasou, sous prétexte de lui parler d'affaires ecclésiastiques, et le fit tuer par Ama no-no To kaghe et Nitsou da-no Tada tsoune. A la nouvelle de ce meurtre, Moune tomo, fils de Yosi kasou, assembla tous ses parens, et se porta avec eux au palais d'Itsi man. Toki masa manda en toute hâte Yosi toki, Yasou toki, Fatake yama-no Sighe tada et Wada-no Yosi mori avec leurs gens, et les chargea de tuer Moune tomo et ses parens. Celui-ci voyant le palais investi, y mit le feu, et périt dans les flammes avec Itsi man et une partie de ses adhérens ; le reste fut tué.

Yosi ye, furieux de cet événement, ordonna à Wada-no Yosi mori et à Nitsou da-no Tada tsoune d'ôter la vie à Toki masa; le premier, qui était ami de ce dernier, n'obéit point; l'autre fut tué. Alors Yosi ye, d'après le conseil de Masa go, se fit raser la tête et devint prêtre, après avoir gouverné l'empire pendant 5 ans.

Toki masa conféra aussitôt le commandement, avec le consentement de tous les autres officiers de Yori tomo, à Sane tomo, qui reçut du Daïri le second rang de la cinquième classe, et le titre de ZIÔ DAÏ SEOGOUN. Toki masa devint Sets zio ou régent.

Le 10° mois, Sane tomo, âgé de 12 ans, se fit revêtir de la robe virile par le prince de Mousadzi Minamoto-no Yosi nobou, et raser les cheveux autour de la tête par Toki masa; il commença aussi alors à monter à cheval, et à porter un casque. Yosi ye fut relégué fut relégué au temple Ziou zen si (Sieou chen szu), dans la province de Idzou.

Le 11 mois, Wada-no Tsoune mori fut envoyé par Sane tomo au temple Iwasi midzou, pour y présenter une offrande de chevaux.

Le 12 mois, le Daïri alla à l'édifice Wa ka sio, pour y célébrer le 90° anniversaire de la naissance du poëte Fousiwara-no Tosi nari nudo siyak a; celui-ci mourut l'année suivante.

Le 1 mois de la 1 année du nengo Ken kiou (1204), Sane tomo commença l'étude du livre Ko kio (Hiao king), sous la direction de Naka wara-no Naka kane, à qui il fit présent d'un sabre et de poudre d'or.

Le 2 mois, le Daïri se rendit au temple Ten o si (Thian wang szu).
Le 5° mois, il créa Sane tomo général en second de la droite.

Le 4 mois, Tomi da-no Moto mori et Mioura-no Mori toki, de la famille Feïke, effectuèrent une révolte dans la province de Idzou, et s'en rendirent maîtres ainsi que de la province de Iga. Le prince de Mousadzi Minamoto-no Tomo masa, gouverneur de Miyako, y expédia tout de suite des troupes qui les tuèrent et dispersèrent tous leurs adhérens. Tomo masa était gendre de Toki masa; il s'acquit une grande réputation dans cette occasion.

Le 7 mois, Sane tomo et Toki masa dépêchèrent à Idzou des hommes qui égorgèrent Yori ye, dans le temple Ziou zen si. Il avait alors 23 ans. gens tâchérent d'exciter une émeute; mais ils furent taillés en pièces par les soldats que Fósio Yosi toki, prince de Sagami, y avait envoyés.

Ses

Le 10° mois, Sane tomo chargea Fôsio-no Masa nori, Tomo mitsi et Fatake yama-no Sighe yasou d'aller à Miyako recevoir la fille du Bô mon-no daïnagon Fousiwara-no Nobou kiyo, qu'il devait épouser.

Le 12 mois, les deux premiers retournèrent avec elle dans le Kwan tô; Sighe yasou resta à Miyako, où il mourut.

Le même mois, Yori sane perdit la charge de Taïziô daïsin, et fut remplacé par le régent Yosi tsoune. Le Kono ye-no Oudaïsin Ye sane devint Sadaïsin, et le Nadaïsin Taka tada Oudaïsin.

Dans le courant du même mois, le Daïri fit quelques chansons japonaises, qu'on conserva dans les temples de Iwasi midzou, de Kamo, et de Soumi yosi.

Le 1 mois de la 2o année (1205), le Daïri prit la robe virile à l'âge de 11 ans. Le même mois, Sane tomo fut nommé général du milieu de la droite, et reçut le premier rang de la cinquième classe.

Le 3 mois, Miyako et toute la province de la cour (Ki naï) furent dévastés par un ouragan terrible; ce désastre fut attribué au prêtre Yei saï, pour avoir introduit la doctrine Zen sió dans le Japon. Le Daïri en ayant été instruit, le fit chasser de la capitale; mais il obtint dans la suite la permission de revenir à Miyako.

Le 6 mois, Toki masa, à l'instigation de Maki-no On kata, son épouse, fit assassiner Fatake yama-no Sighe yasou, fils de Sighe tada. Sighe yasou étant allé l'année précédente à Miyako pour emmener la fiancée de Sane tomo, eut une dispute avec Minamoto-no Tomo masa, l'un des gouverneurs de la capitale. Ce dernier ne s'en tira pas avec honneur. Mani-no On kata, qui aimait beaucoup son gendre Tomo masa, en ayant été informée, fut fort irritée contre Sighe yasou et anima constamment son mari contre lui. Inaghe-no Sighe nari vivait en mauvaise intelligence avec Sighe tada, et quoique son parent, il se réunit contre lui avec l'épouse de Toki masa. Ils formèrent plusieurs projets pour se défaire de Sighe tada et de son fils; ils réussirent enfin en répandant des

calomnies et de faux rapports sur le compte de Sighe yasou. Sighe masa vivait dans la province de Mousadzi; Toki masa l'appela à Kama koura, mais il n'y vint point; alors des troupes, sous le commandement de Yosi toki, furent dépêchées à Foutamada gawa pour l'arrêter. On combattit; Sighe tada fut tué dans l'action, mais Sighe nari y perdit également la vie, sans que personne se doutât qu'il avait conspiré avec Maki-no on kata, épouse de Toki masa, contre les jours de son parent.

Sane tomo se trouvant au 7o mois dans la maison de Toki masa, Maki-no on kata excita son mari à le tuer, et à élever son gendre Tomo masa à la dignité de Seogoun. Masa go, mère de Sane tomo, en eut quelque soupçon, vint en hâte le prendre, et le conduisit à la demeure de Yosi toki, qu'elle fit garder par toutes les troupes de Kama koura : Toki masa voyant ses desseins découverts, se rasa la tête, se rendit à Fó sio, dans la province de Idzou, et y vivait dans la retraite. Sane tomo chargea Yosi toki de le mettre à mort; mais à sa prière, Toki masa resta exilé avec sa femme dans le Idzou. L'influence de Yosi toki augmenta depuis de jour en jour. Sur ses ordres, Tomo masa fut tué à Miyako par les troupes.

Le 8 mois, Outo-no miya-no Yori tsoune ourdit une révolte; ses desseins ayant été découverts, Yosi toki chargea Oyama-no Tomo masa1 de l'en punir; mais Yori tsoune demanda grâce de la vie, se rasa la tête, et obtint son pardon.

Comme Sane tomo aimait la poésie japonaise, Fousiwara-no Sada ye lui fit présent le 9 mois d'une nouvelle collection de vers anciens et modernes, intitulée: Zin ko kon si (Sin kou kin tsi).

Le 11 mois, le Daïnagon Fousiwara-no Sane moune fut nommé Nadaïsin. Le 12 mois, Zenzaï fils de Yori ye, cédant aux conseils de Masa go, sa grand'mère, se rangea sous la discipline du prêtre Son keou (Tsun hiao), dans le temple de Tsourouga oka (Ho yo). Sane tomo l'adopta depuis; mais ensuite i embrassa de nouveau l'état ecclésiastique, et prit le nom de Kô keou (Koung hiao).

Le 2o mois du nengo Kin yeï (1206), Sane tomo reçut le second rang de la quatrième classe.

Le 3 mois, le Daïri voulut aller chez le régent Yosi tsoune, mais dans la nuit précédant le jour destiné à cette visite, une personne inconnue s'y était introduite secrètement, et, passant une lance par le plafond, avait percé Yosi tsoune. On ne put découvrir l'auteur de ce forfait. Yori tsoune était alors

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