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le Konoye-no Daïnagon Tsoune tada Oudaïsin, et le Saï

Sane fira Nadaïsin.

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Le 5o mois, le Konoye-no saki-no Kwanbak Ye fira mourut, et au 6 mois le Go Ouda-no Fowô à l'âge de 58 ans.

Le 8 mois, Fôsio-no Kore sada revint du Rokfara à Kama koura.

Dans la 9o lune, on apprit que Yori kasou et Koumi naga se préparaient d'après les ordres secrets du Daïri à s'emparer de Kama koura; mais le gouverneur de Miyako Nori sada envoya contre eux des troupes, qui les tuèrent.

Le 5° mois de la 2o année (1325), le Tsiounagon Souki tomo et Tosi moto avec lesquels le Daïri avait tenu conseil furent arrêtés et conduits à Kama koura.

Le 7o mois, le Daïri chargea le Tsiounagon Nobou fousa d'une lettre adressée à Taka toki pour demander leur pardon. Celui-ci leur laissa la vie ; Souke tomo fut exilé à l'île de Sado, et Tosi moto eut la permission de retourner à Miyako. Cette affaire n'eut pas de suites fâcheuses pour le Daïri.

Le 8 mois, le prêtre So sik devint grand-prêtre du temple Nan zen si. Le 10° mois, l'ancien Seogoun Kore yasou sin o mourut à l'âge de 62 ans, et le 12 mois, le Itsi sio-no saki-no Kwanbak Woutsi tsoune âgé de 36 ans.

Le 5o mois de la 1 année du nengo Ka rek (1526), Kouni yosi, fils du Daïri Go Nisio-no in, mourut à l'âge de 24 ans ; il avait été déclaré Tôgou le 3 mois de la 2e année du nengo Boun po.

Le même mois, Fósio-no Taka toki étant malade, se rasa la tête à l'âge de 24 ans, et prit le nom ecclésiastique de Só kan (Thsoung kian); son frère cadet Yasou ye le remplaça comme premier ministre du Seogoun. Yasou ye et Kane sawa-no Sada akira ne furent premiers ministres que de nom, car Taka souke de Nangasaki se garda de les consulter. Ils en furent offensés, demandèrent leur démission, et se rasèrent la tête. Alors Fósio-no Toki mori et Fósio-no Kore sada les remplacèrent, sur les instances de Taka toki.

Le 7° mois Kazou fito, fils du Daïri Go Fousi mi-no in, fut déclaré Tôgou; le Daïri avait plusieurs fils, mais le choix d'un successeur dépendait à cette époque de la cour de Kama koura, et l'empereur n'avait pas le pouvoir d'agir suivant ses désirs.

Le 9 mois, Kana sawa-no Teï sió (Kin thse Tching siang) arriva à Miyako, et demeura au Rokfara; peu de temps après il retourna à Kama koura.

Le 11° mois, le Saï yen si-no Nadaïsin Sane fira mourut, et eut pour successeur le Daïnagon Fousiwara-no Moto tsougou.

Le 1er mois de la 2o année (1527), le Takats kasa-no Kwanbak Fouyou fira mourut âgé de 55 ans.

Dans le même mois, un prêtre chinois bouddhiste, nommé Zić teou (Tching tchhing), arriva de la Chine gouvernée alors par les Yuan ou Mongols; il alla demeurer dans le temple Ken tsió si (Kian tchhang szu) dans le canton de Kama koura.

Le 2 mois, Nisio-no Mitsi fira fut nommé Kwanbak.

Le 3o mois, Kiousio-no Fousa sane mourut à l'âge de 38 ans.

Le 10 mois, Fôsio-no Kore sada mourut.

Le 10° mois de la 3o année (1328), l'ancien Seogoun Kou mei sin o mourut âgé de 55 ans.

Le 12 mois, Son oun fo sin o (Thsoung yun fa thsin wang), l'un des fils du Daïri, devint grand-prêtre de l'observance Tendaï. Ce prince, aimant beaucoup la guerre, guerre, conçut le projet de se rendre maître de Kama koura. Il est aussi nommé Oo tô-no miya (Thaï tha koung).

Le 6 mois de la 1 année du nengo Ghen tok (1329), le Sansio saki-no siô kokf Sane sighe mourut âgé de 71 ans.

Le 12 mois, Minamoto-no Mitsi o mourut à 73 ans.

Le 1 mois de la 2o année (1330), Nisio-no Mitsi fira perdit la place de Kwanbak, qui fut donnée à l'Oudaïsin Konoye-no Tsoune tada,

Le 2o mois, le Nadaïsin Moto tsougou deviņt Oudaïsin, et le Kouga-no Daïnagon Kin kata Nadaïsin.

Le 3 mois, le Daïri alla aux temples de Tô daï si, Kô fouk si et Yen riak si, pour consulter en secret les prêtres sur le meilleur moyen de détruire le pouvoir des chefs militaires du Kwantô. Son fils Son oun fo sin o lui avait conseillé cette démarche.

Le 5° mois, les prêtres Yen kwan, Mon kwan et Tsiou yen furent arrêtés, et envoyés à Kama koura; mais comme c'était par les ordres du Daïri qu'ils avaient comploté contre les chefs militaires, ils furent seulement bannis.

Taka toki envoya un de ses officiers nommé Fon ma (Pen kian), pour mettre à mort Fôsio-no Souke tomo, qui avait été banni en 1325 à Sado. Après avoir exécuté cette commission, cet envoyé fut lui-même tué par A neï, fils de Souke tomo, alors encore fort jeune.

Le 6 mois, Fôsio-no Sighe toki, fils de Firo toki, fut nommé Sits ken, ou premier ministre du Seogoun.

Le 7° mois, Fi no-no Tosi moto fut rappelé à Kama koura, et égorgé pour avoir trempé dans le complot de Souke tomo qui avait pour objet la destruction des chefs militaires du Kwantô.

Le 8 mois, le Kwanbak Konoye-no Tsoune tada fut renvoyé, et remplacé par Takats kasa-no Fouyou nori.

Le 9o mois, comme Taka souke de Nangasaki, par sa conduite arbitraire et son insolence démesurée, causait un mécontentement extrême, Taka toki donna ordre à Taka yori de le faire mourir. Taka souke, qui en fut instruit, exila Taka yori dans le Oziou, devint encore plus arrogant, et ne consulta plus que sa seule volonté. Le Daïri, irrité de sa conduite, résolut de s'emparer de Kama koura.

Le 2 mois du nengo Ghen ko (1331), l'Oudaïsin Fousiwara-no Noto tsougou fut nommé Sadaïsin, Kouga-no Naga mitsi Oudaïsin, et Saï yen si-no Souye fira Nadaïsin.

Le 3 mois, le Daïri se rendit à Kita yama, ou à la montagne du nord, pour jouir de la beauté des fleurs.

Le 8 mois, deux députés arrivèrent du Kwantô à Miyako, dans l'intention d'envoyer en exil le Daïri et le prince Son oun fo sin o. Le Daïri courut se cacher au mont Kasa ghi yama (Lỹ tchi chan); le Tsiounagon Fousi fousa et son frère cadet Souye fousa l'y accompagnèrent. Le Kwa san-no in Daïnagon Moro kata prit les habits du Daïri, et alla chercher du secours au temple de Yeïsan. Les troupes du Rokfara attaquèrent le temple et s'y battirent. Le Daïri fit venir de la province de Kawatsi Kousounoki Masa sighe, guerrier intrépide, pour le consulter; ce dernier retourna aussitôt à Aka saka yama (Tchhỹ pan chan) pour y assembler des troupes.

Le 9° mois, le gros de l'armée du Kwantô fit une attaque sur Kasa ghi yama, et s'en rendit maître; le Daïri s'enfuit, mais il fut pris et confiné au Rokfara. Ensuite, après une longue et vigoureuse résistance, l'ennemi prit le château d'Aka saka. Masa sighe s'échappa et se réfugia au mont Kon gó san (Kin kang chan); le prince Son oun fo se tint caché dans les environs de Fotsou kawa (Chý thsin ho). Tous les partisans du Daïri furent pris; le Tsiounagon Fousi fousa, Souye fousa, Itsi-no Miya taka, Y yosi, et tous les fils du Daïri, se trouvaient parmi eux. Ce prince avait régné 13 ans, dont 2 avec le nengo Ghen 0, 3 avec celui de Ghen kô, 2 avec celui de Zio tsiou, 3 avec le Ka rek, 2 avec celui de Ghen tok, et 1 avec celui de Ghen ko.

nengo

XCVI. DAIRI KWO GON-NO IN.

(De 1332 à 1334 de J. C.)

Nengo

E Ziô kei (Tching khing), de 1332 à 1334.

Kwô GON-NO IN (Kouang yan yuan), nommé auparavant Kazou fito (Liang jin), était le fils aîné du Daïri Go Fousi mi-no, et de l'impératrice Kô ghi

mon in, fille du Saï yen si-no Nadaïsin Kin fira; il avait été déclaré Tôgou le 7° mois de la 1" année du nengo Ka rek, sur la demande de Taka toki. Go Daï go-no ten o ayant été, le 10 mois du nengo Ghen ko, transporté de Kasa ghi yama au Rokfara, il fut proclamé Daïri à sa place. Yasou fito, fils du cidevant successeur au trône Kouni yosi, et petit-fils de Go Nisio-no in, fut déclaré Tôgou.

Le 3 mois de la 1 année du nengo Zić keï (1332), Toki fa et Nori sada cessèrent d'être gouverneurs de Miyako, et furent remplacés au Rokfara par Fôsio-no Naka toki et Fôsio-no Toki masou. Le premier demeura au nord, l'autre au sud du Rokfara.

Dans le même mois, Taka Toki envoya Nagaï Taka fouyou à Miyako pour délibérer avec les gouverneurs, et exiler Go Daï go no ten o à l'île de Oki. Le prince Itsi-no miya Taka yosi sin o fut relégué dans la province de Tosa, et Miyo fou in Son oun fo sin o dans le Sanouki; mais ce dernier, fuyant d'un lieu à l'autre, prit le nom de Mori yosi, et laissa de nouveau croître ses cheveux.

Le 5o mois, plusieurs des officiers du Daïri déposé furent mis à mort, et un plus grand nombre envoyés en exil. Kousounoki Dasa sighe arriva dans le même mois à la tête de quelques troupes dans les environs du temple Ten o si; Souda-no Taka fasi marcha contre lui avec la garnison du Rokfara, l'attaqua et le força à la retraite.

Le 7° mois, Ouso-no miya Kin tsougou fut chargé par les Miyako d'agir contre Masa sighe.

gouverneurs de

Akamats Yen sin (Tchhy soung Yuan sin), qui avait pris le parti du Daïri déposé, se fortifia le 8 mois dans le château de Koke nafa (Thaï ching), situé dans la province de Farima. Masa sighe construisit un fort à Tsi fa'ya (Thsian kian pho), et y rassembla une armée.

Le 9 mois, Taka toki ordonna à ses généraux Toki farou et Do oun de s'avancer à la tête d'une armée sur Miyako.

Le 10° mois, le Daïnagon Minamoto-no Mitsi akira fut nommé Taïziô daïsin. Le 1 mois de la 2o année (1333), les troupes du Kwantô mirent le siége devant le château de Mori yosi à Yosi-no, devant le fort de Masa sighe à Tsi fa ya, et devant le château d'Aka saka, où un des compagnons de Masa sighe s'était de nouveau fortifié.

Le 2 mois, ces troupes prirent le château d'Aka saka, et ensuite celui de Yosi-no: Mori yosi échappa avec peine; Yosi firou et Yosi taka ayant été tués dans le combat, il s'enfuit, et se cacha dans la partie la plus escarpée des montagnes. Après ces succès, l'armée du Kwantô et de plusieurs autres pro

vinces, forte en tout de cent mille hommes, alla investir la forteresse de Tsi fa ya : Masa sighe, par ses manœuvres bien combinées, repoussa avec grande perte les assiégeans. Nitsda-no Yosi sada qui était venu secrètement consulter Mori yosi, retourna dans le Kotske, pour assembler des troupes et renouveler guerre avec vigueur.

la

Akamats Yen sin arriva dans le courant de ce mois au château de Mato, dans la province de Sets; To i-no Tok nó (Thou kiu Tě neng) se révolta dans le Igo.

Le 3 mois, Akamats Yen sin entra par surprise dans Miyako; le Daïri s'enfuit au Rokfara; les assaillans se battirent long-temps avec les deux gou

verneurs.

Kik tsi Sia ka se concerta avec Miouye et Goukan, dans le pays de Tsoukouzi, pour se défaire du régent Fósio-no Fide toki; mais ce dernier en ayant été instruit, Kik tsi fut mis à mort.

Dans le même mois, Go Daïgo-no ten o s'échappa de l'île de Oki, et arriva dans la province de Foki; il demanda à Nawa-no Naga tosi la permission de rester à Foune-no wouya yama. Un grand nombre de soldats des contrées de San yô do et de San in do accourut à son secours.

Mori yosi chargea, dans le même mois, les prêtres de Yeïsan de surprendre Miyako. Ils y vinrent en effet en assez grand nombre, et se battirent contre les troupes du Rokfara; mais ils furent défaits.

Go Daïgo-no ten o envoya de même Taka akira pour se rendre maître de Miyako; après avoir long-temps lutté avec les gouverneurs, il échoua dans cette entreprise.

Taka toki avait envoyé ses parens Taka ye, prince d'Owari, et Taka ousi, le premier comme commandant en chef, l'autre comme commandant en second, pour garder Miyako. Taka ye y fut tué dans un combat contre Akamats, l'autre prit le parti du Daïri Go Daïgo-no ten o. Il fit un long séjour à Miyako, et vécut dans la meilleure intelligence avec Akamats. Ensuite il alla dans le Tamba, où beaucoup de troupes de cette province et d'autres se joignirent à lui; de sorte qu'il parvint bientôt à assembler une armée.

Le 7 du 5o mois, Taka ousi, Akamats Yen sin, Tada akira et Yosi tada, officiers de Mori yosi, attaquèrent le Rokfara : les gouverneurs Naka toki et Toki masou, ne pouvant plus résister, s'enfuirent le 8 dans le Kwantô avec les Daïris Go Fousi mi et Fana zono-no in. Toki masou fut tué en route par une flèche à Banba (Fan ma) dans le Oomi. Naka toki, ayant été assailli dans sa fuite par l'ennemi, mit lui-même fin à son existence, ainsi que tous ceux qui étaient avec lui. Le nouveau Daïri fut reconduit à Miyako avec Go

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