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louage, ou autres marchands, et qu'ils voudront s'en faire rembourser, on ne donne à ces derniers aucun secours, et qu'on ne prenne en aucune façon leur parti; et quand ils apporteront des chevaux à Surate, ceux qui seront jugés propres pour le service de notre palais, on leur en donne le prix courant du temps, que le reste leur soit rendu, et qu'on ne les empêche point de les vendre dans Surate; et quand leurs vaisseaux feront voyage au port Bender-Abassy, ou à la côte d'Arabie ou autres ports, et que les marchands, de leur propre volonté, embarqueront leurs marchandises en payant le fret, ou leurs personnes sur lesdits vaisseaux, qu'on n'y forme aucun obstacle; que quand ils voudront louer les charrettes ou chameaux, pour porter et apporter leurs marchandises, on ne s'y oppose point: comme toutes nos forces et notre attention sont sur le repos et la tranquillité de tous les peuples qui sont sous les ordres de notre puissante majesté, nous voulons que toute la terre, qui doit être soumise à nos ordres suprêmes, sache que notre volonté est que nation française soit traitée de même que les Anglais et Hollandais; que lorsque les vaisseaux de ladite nation arriveront aux Indes, on leur donne endroit à Sualis pour s'y fixer; que s'ils

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veulent se rendre à la ville pour service, ils aient attention de ne point apporter d'armes avec eux, et qu'on ne les empêche point de se rendre à la ville, ni de retourner à Sualis ; qu'on obéisse ponctuellement à nos ordres suprêmes, et qu'on n'en prétende point de nouveaux,

TRADUCTION

De la Lettre de MIRAFIROL-DIN-HAMADKAN-BAADOR, Nabab de Surate, au sieur Anquetil, en décembre 1771 (1).

ILLUSTRISSIME SEigneur mon grand Ami,

SALUT:

APRÈS bien des complimens, mon bon ami, je vous donne avis que j'ai reçu votre lettre, par laquelle vous me faites savoir que vous avez obtenu du général de Pondichery un congé de deux ans pour aller en Europe. Je ne puis vous exprimer combien j'ai été satisfait de vos bonnes manières, de votre zèle, pour entretenir l'amitié qui subsiste entre nous, et de votre droiture dans le service sur lequel je ne puis que vous donner des louanges, parce que vous vous êtes comporté, en tout ce qui regarde le négoce, comme il falloit. Soyez persuadé, je vous prie, que ma joie seroit extrême, si je pouvois jouir du plaisir de vous revoir promptement ici, dans deux ans, et d'autant plus qu'il n'en peut résulter pour vous que de grands avantages; et si vous pouviez nous amener ici un vaisseau d'Europe, chargé

de bonnes marchandises, ce seroit encore mieux, et j'en ressentirois un plaisir infini : vous pourriez alors mettre votre pavillon; je n'y formerai aucun empêchement; il ne manquera rien, de ma part, pour que vous soyiez content à ce sujet.

A l'égard de M. de Moncrif, entre les mains duquel les affaires de la compagnie, en ce comptoir, ont été remises, j'aurai pour lui les mêmes égards que j'ai eus pour vous, de façon qu'il sera content, lorsque le bien du service l'obligera de recourir à moi.

Qu'écrirai-je de plus?

LETTRE

Du Conseil anglais de Bombay, au sieur Anquetil, au sujet du pavillon.

Monsieur Anquetil, Consul fort he French Nation at Surat.

SIR,

WE have been favoured by the receipt of your letter dated the 11 th. instant, requesting our permission in consequence of the government of the Mogul castle at Surat, being vested in the honorable English east India company to haist, the flag of your nation in your factory in the city of Surat.

We shall be ever ready, in every instance wherein it can with. Be expected from us, to manifest our attention et regard to the french nation et to the caracter you are invested with; but in the present instance we are obliged to declare to you that we cannot, on our parts, froin the share we have in the government of Surat, comply with your application, because as you had no flag flying in that city, on the 1 th of january 1748 |9, and it had not been hoisted, even by your

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