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tains catholiques, à modérer ces excès de zèle et à maintenir les éléments que nous protégeons dans la sphère où ils ont opéré jusqu'ici.

En commençant, j'avais Thonneur de poser une question à M. le Ministre des affaires étrangères, et de solliciter de lui une réponse précise au sujet de l'hôpital français à Constantinople.

Messieurs, celle question se rattache, comme vous le voyez, à la question plus générale qui a été soulevée par M. Deschanel. Ah! voilà un genre de propagande que vous pouvez étendre sans péril.

J'ajouterai qu'en dehors des écoles à caractère congréganiste, il y a une institution en France dont M. Deschanel ne me parait pas avoir suffisamment indiqué la portée et l'utilité je veux parler de l'Alliance française, une grande et généreuse institution qui s'est constituée chez nous, comme une autre s'est formée en Italie, précisément pour l'extension de l'enseignement de notre langue, sans acception de religion ni de rites.

Je dis done que l'Alliance française, qui n'exclut nullement les écoles catholiques et M. Freppel le sait bien, puisqu'elle accorde fréquemment des secours à ces écoles, que l'Alliance française, dans son institution, s'est placée, pour ainsi dire, plus haut, là où je voudrais que M. Deschanel nous eût conduits, dans ces régions sereines où résident véritablement les idées modernes.

Elle s'est établie sur le principe de la tolérance absolue et a compris qu'il n'y avait pas lieu de nous retourner aujourd'hui vers un passé dont nous ne pouvons tout au plus que respecter les débris.

M. Deschanel. ·

Voulez-vous me permettre un mot ?

Je ne veux rien abdiquer, voilà tout! Je demande que toutes les forces nationales convergent vers le même but.

M. Hanotaux. Moi non plus! Non seulement je n'abdique pas, mais j'essaye d'indiquer une voie différente de celle où vous essayez d'entrainer la Chambre, nue voie que je crois plus conforme au véritable avenir de notre action au dehors. Je dis donc que voilà un genre de propagande que vous pouvez poursuivre fondez des établissements hospitaliers, encouragez l'étude de la langue française; aidez, si vous le jugez utile, cette excellente institution de l'Alliance française; maintenez aussi, dans les limites mêmes de ce que nous avons fait jusqu'ici, de ce que nous faisons encore aujourd'hui, nos traditions de puissance prolectrice du catholicisme en Orient; mais, en un mot, Messieurs, et pour me restreindre uniquement à ce qui est en question, ne prétendons pas nous montrer en ces matières plus soucieux de nos intérêts que M. le Ministre des affaires étrangères, ni plus catholiques que le pape! (Applaudissements prolongés sur divers bancs à gauche.)

-Le Ministre déclarant qu'il acceptait le chiffre arrêté par la commission, l'amendement de M. Deschanel a été repoussé par 287 voix contre 223.

Séance du 1er mars. — Des observations ont été échangées entre M. PierreAlype, M. Gerville-Réache et le ministre des affaires étrangères au sujet de l'organisation des consulats.

Un discours de M. Delafosse à propos de la Tunisie a amené à la tribune M. Jules Ferry; voici la partie principale de son discours :

Je ne crois pas qu'il existe dans l'histoire coloniale des plus grandes nations colonisatrices, dans l'histoire de l'Angleterre, par exemple, et parmi les procédés d'organisation qui permettent aux civilisations supérieures d'apporter aux civilisations inférieures un développement intellectuel, moral, économique qu'elles ne connaitraient pas sans cette tulelle je ne crois pas, dis-je, qu'il existe d'institution mieux conçue à ce point de vue, qu'en Algérie, Torganisation de la commune mixte, et, en Tunisie, l'administration du protectorat.

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J'ai admiré en Algérie cette organisation de la commune mixte, si simple, si heureusement réalisée, et dans un temps si court. C'est le gouvernement de l'honorable M. Albert Grévy, vous le savez, qui a donné au territoire civil la plus grande et la plus rapide extension; ses limites ont été reculées jusqu'aux extrémités du Tell, et il a été ainsi d'un trait de plume prodigieusement accru. Eh bien! l'on a trouvé, pour organiser le nouveau domaine, des agents d'exécution en nombre suffisant, qui y ont appliqué des conceptions administratives entièrement neuves. Je vous assure que rien n'est intéressant à étudier, rien ne fait bon à voir, permettez-moi l'expression, comme ce gouvernement civil, étendu sur de grandes tribus de 50,000, de 60,000, de 100,000 Arabes, et qui repose en quelles mains, messieurs? Aux mains d'un simple fonctionnaire civil aidé d'un ou deux administrateurs et de quelques cavaliers arabes. Et tout cela dans la paix, dans l'ordre, dans la justice, grâce à une seule institution qui est menacée, je le sais, par certains projets de lois qui ont été déposés dans cette Assemblée, institution qu'il faudra défendre quand l'heure sera venue de nous en expliquer ici : l'institution du pouvoir disciplinaire. Ne trouvez-vous pas, comme moi, qu'il est très beau de gouverner à si peu de frais? (Marques d'assentiment).

Mais franchissons la frontière de Tunisie, et c'est alors que nous nous empresserons tous de saluer ce qui est, je crois votre rêve colonial à tous, messicurs, une colonie, non pas la vieille colonie de fonctionnaires que vous avez raison de combattre et de répudier mais une colonie où il n'y a pas, en quelque sorte, de fonctionnaires (Très bien !).

Je le déclare, le premier mérite, le durable et éclatant mérite de notre colonisation en Tunisie, c'est avant tout de n'être pas une colonie de fonctionnaires, j'en ai eu le vif sentiment et la révélation piquante dans mon voyage. Permettez-moi cette anecdote.

C'est à Sousse, une des villes les plus riches et les plus commerçantes de la régence, après Tunis; les notables, le conseil municipal, sachant que j'étais là, en simple touriste, messieurs, je n'étais et je ne suis qu'un touriste, - ont désiré s'entretenir avec moi. C'était me faire beaucoup d'honneur; et j'y devais trouver une grande satisfaction, car voici à peu près le discours que me tint le cheick:

<«< Monsieur, nous savons que vous avez été pour beaucoup dans la nouvelle organisation qui a été donnée à la régence. C'est pourquoi nous avons tenu à vous déclarer que cette nouvelle organisation nous donne une satisfaction complète, pour deux raisons: parce que la France a respecté nos traditions et notre bey, et parce qu'elle ne nous a pas inondés de ses fonctionnaires. »

Voilà, messieurs, comment le protectorat est jugé, je ne dirai pas par ceux qui le subissent c'est tout le contraire par ceux qui en éprouvent tous les jours les bienfaisants eflets.

Mais ce n'est pas seulement par des impressions de voyage qu'on peut juger du mérite du protectorat français en Tunisic. Une administration se juge par ses résultats financiers et économiques. Je ne parle même pas, ou je ne parle que pour mémoire, d'un grand résultat désormais acquis, et bien acquis, messieurs la sécurité du pays. Si vous saviez comme elle est facilement maintenue et à quelles faibles proportions sont réduites les garnisons françaises! Il est tout à fait inutile de donner ces chiffres, mais croyez bien que ce n'est pas par l'appareil de la puissance militaire, mais par la vertu bienfaisante d'un protec torat accepté par tout le monde que la suprématie française est défendue et maintenue en Tunisie.

Je veux vous montrer que ce système de gouvernement, ce protectorat se défend par ses résultats. Tout à l'heure, M. Delafosse s'écriait : « Nous avons montré en Tunisie une fois de plus notre incapacité à coloniser, nous ne faisons rien en Tunisie, la Tunisie croupit ! »

N'est-ce donc rien, messieurs, depuis 1884 - car c'est en 1884 seulement que les juridictions consulaires ont été abolics et que la commission financière qui pesait si lourdement sur le développement économique et financier de la

Régence a été suprimée depuis 1884, n'est ce rien que d'avoir constitué un régime financier d'une solidité budgétaire que vous allez juger par deux chiffres Les recettes de la Régence du dernier budget qui a précédé l'abolition des capitulations et de la commission financière, celui de 1883-84, montaient à dix millions: les recettes du budget de cette année s'élèvent à 27 millions!

N'est-ce donc rien, messieurs, au point de vue du développement économique d'une jeune colonie, que de pouvoir constater qu'en cinq années le chiffre du commerce extérieur est plus que doublé, et que cette progression se produit avec un caractère particulier que j'ai plusieurs fois signalé et analysé à cette tribune?

Messieurs, en ce qui concerne les rapports commerciaux de la métropole avec ses colonies, je tiens pour certain, j'ai eu l'honneur de le dire ici, à plusieurs reprises, ma thèse a été contestée, mais l'expérience de chaque jour la justifie, que par la seule vertu de la prédominance politique qui appartient à la métropole, la prédominance économique lui est dévolue, et elle prend la plus forte part dans les échanges.

L'Algérie en est un exemple éclatant. Le courant d'importation qui va du continent en Algérie est représenté dans la proportion de 80 0/0 par le commerce français.

Il y a, à l'heure qu'il est, en Tunisie, une proportion beaucoup moindre : c'est un petit Etat qui a un grand avenir, parce qu'il a une grande richesse, un sol merveilleux, mais enfin c'est un Etat qui commence; c'est par année qu'on y compte, ce n'est pas par génération, ni par lustre, c'est en 1884 que l'expérience commence. Eh bien! en Tunisie, depuis 1884, les importations, ont doublé, et, dans le chiffre de ces importations, les provenances de la France et de l'Algérie représentent 52 0/0.

Ce sont là, messieurs, des résultats qui éblouissent les yeux.

Oui, messieurs! et je vous assure qu'il est impossible de s'arrêter sur ces chiffres, de lire les rapports très consciencieux qui ont été faits sur le sujet et de quelques critiques d'ailleurs qu'ils soient émaillés, soit le livre si remarquable de M. de Lanessan, qui ne ménage pas non plus les critiques au protectorat, soit le bel ouvrage de M. Leroy-Beaulieu, il est impossible, dis-je, de sortir de cette étude sans éprouver une grande satisfaction, sans se dire qu'enfin nous avons trouvé dans le régime du protectorat le véritable moyen de coloniser, de coloniser économiquement, au grand profit de la métropole et du pays protégé.

L'honorable M. Delafosse a été surtout ému des réclamations de nos colons. C'est qu'en effet nous avons des colons et une colonie déjà puissante dans la régence, et je trouve précisément dans ce fait une preuve à l'appui d'une proposition que j'ai eu à débattre dans d'autres occasions. M. Delafosse, par exemple, tient obstinément pour ce qui est à ses yeux un axiome, que, pour coloniser, il faut avoir un superflu de population.

Je lui ai souvent répondu qu'il n'est pas besoin d'avoir un excédent de population pour coloniser: il suffit d'avoir un excédent de capitaux.

Savez-vous, messieurs, depuis trois ou quatre ans, combien d'hectares de terres ont été achetés par des Français et mis en culture? 300,000 hectares. Et combien de capitaux ont été dépensés sur ces terres, en dehors du prix d'acquisition, en installations et en améliorations agricoles? Il m'a été donné d'en pouvoir recueillir, d'une main très compétente, qui avait fait ce travail dans les meilleures conditions d'information, un compte détaillé. Eh bien! au mois d'avril dernier, les Français qui avaient acheté ces 300,000 hectares de terres y avaient dépensé tout près de 12 millions en améliorations agricoles. Nos colons, messieurs, sont nombreux, ils ne sont pas découragés, le nombre s'en accroît chaque jour, ce ne sont pas de petits propriétaires.

car

Je ne sais pas si l'heure de la petite colonisation, de la petite propriété, sonnera un jour pour la Tunisie; pour le moment tout le monde estime que c'est

un pays de grande et moyenne culture, très différent de la colonisation de la grande Kabylie, de la vallée de Sébaou, par exemple, où fleurit la petite pro priété. Par conséquent, on n'y doit pas aller si on ne possède pas un certain capital. La Tunisie doit être considérée, jusqu'à nouvel ordre, comme une colonie de capitaux.

Les colons se plaignent, je le sais, et ils ont raison de se plaindre; d'abord s'ils ne se plaignaient pas, on croirait qu'ils sont contents, et pour des colcns, pour des hommes d'entreprise, pour des audacieux, l'impatience est un état normal; ils ont rêvé la fortune, ils la veulent rapide. Seulement je crains que, dans ces doléances, dont l'honorable M. Delafosse s'est fait l'écho, il ne se soit glissé des éléments très divers.

Oui! il y a des personnes qui se plaignent vivement, amèrement en Tunisie; c'est peut-être parce qu'elles ont aisément compté sur la hausse du prix des terrains aux abords des villes. Il y a eu, messieurs, de grandes spéculations sur les terrains, à Tunis, après l'installation du protectorat français. Il y a eu aussi des déceptions. Mais ce sont là des opérations d'essence aléatoire; ces doléances ne sont pas de celles sur lesquelles ni la Chambre ni le Gouvernement puissent s'appesantir bien longtemps. (Très bien! très bien!)

Les doléances des cultivateurs qui se plaignent de manquer de moyens de communication, sont plus sérieuses.

Ces question de travaux publics en Tunisie, j'en ai beaucoup entendu parler.

--

Je suis, moi aussi, sensible à toutes ces plaintes. Je crois pourtant qu'on a fait à l'honorable M. Delafosse un tableau qui est un peu chargé. Dire qu'il n'y a pas de routes en Tunisie, ce n'est pas exact. Il y a, par exemple, de Tunis à Bizerte, Bizerte, la grande réserve de l'avenir pour la Tunisie, - une route carrossable construite avec luxe par les ingénieurs français des ponts et chaussées; cette route est commencée depuis longtemps. Elle avait encore des lacunes quand je l'ai parcourue, au printemps dernier; mais je puis vous certifier, par des renseignements extrêmement précis, qu'à l'heure qu'il est, celle voie si importante est complètement terminée.

Par conséquent, il faut attacher aux renseignements de cet ordre la valeur que leur donne leur date; les renseignements d'il y a deux ans, un an, six mois, ne sont plus des renseignements d'aujourd'hui. Mais enfin, j'entends bien: c'est là qu'est le conflit; la lutte est entre le port de Tunis et l'achèvement des routes; car il n'est pas possible, les ressources de la régence étant données, de porter à la fois son effort et sur les voies de communication, et sur les travaux du port de Tunis.

Messieurs, j'ai entendu plus d'une fois critiquer l'administration financière du protectorat; on l'accuse d'un excès de prudence, de parcimonie; je crois, messieurs, que, lorsqu'elle se montre si prudente, si économe des deniers de la Tunisie, c'est surtout des deniers de la France qu'elle est préoccupée.

Elle n'a voulu s'exposer, à aucun moment, à la dure nécessité de venir ici faire appel au trésor français pour combler le déficit du trésor tunisien. C'est le danger contre lequel elle doit être perpétuellement en garde, et qui donc ici, messieurs, aurait le courage de l'en blâmer? C'est un effort de sagesse, un effort de patience que nous ne pouvons qu'encourager. Et alors, comment procède-t-on ?

Messieurs, il y a des excédents dans le budget tunisien, il existe en ce moment une réserve de 12 millions de piastres qu'on a mis dans une bourse, en quelque sorte, et qui doivent être consacrés aux travaux publics de la Régence et en particulier, comme on l'a décidé en dernier lieu, aux travaux du port de Tunis.

Messienrs, avec 12 millions de piastres, on aurait le choix ou bien de construire un grand nombre de kilomètres de bonnes routes ou de pousser fort avant les travaux du port de Tunis. La somme est jugée, parait-il, suffisante pour ces derniers travaux, dont il est difficile de déterniiner, dès à présent, la véritable portée car il s'agit d'un chenal à creuser à travers des vases profondes accu

mulées par les siècles, et les contestations, les hésitations se comprennent en face d'un problème aussi obscur. Si donc des lenteurs se sont produites, si les travaux sont restés en suspens, c'est pure sagesse; la question technique était fort obscure et la question financière a besoin d'être envisagée avec une extrême sollicitude.

Vous voyez, messieurs, avec quelles difficultés ce petit budget tunisien est aux prises. Le chiffre des recettes du buget actuel est de vingt-sept millions. Ces recettes ne peuvent être considérées comme immuables, attendu que, comme on l'a très bien dit et on ne saurait trop le répéter, le régime fiscal de la Tunisie a besoin d'une réforme profonde.

Oui, messieurs, le régime fiscal tunisien est la plus extraordinaire accumulation de tous les vices de la fiscalité de l'ancien régime.

Nous retrouvons là les fermes, les sous-fermes, les droits sur les marchés, les combinaisons de tarifs les plus étranges et les plus compliquées, tout ce que l'arbitraire et le caprice peuvent produire de plus bizarre. L'administration française a fait de très grands efforts, des efforts sérieux, vous le verrez tout à l'heure, pour réformer un système fiscal qui serait, en effet, s'il devait rester le lot éternel de l'administration française en Tunisie, une tache sur le drapeau français.

C'est notre devoir de remplacer ces impôts vexatoires et capricieux qui tou'chent aux sources mêmes de la production, qui pèsent sur le travail et non sur le produit; c'est notre devoir de réformer tout cela, mais il n'est pas possible de le faire à l'étourdie, et alors reparaît la sagesse dont je parlais tout à l'heure, la prudence, la juste crainte du Parlement français, car on peut dire que, pour l'administration française de la Tunisie, la crainte du Parlement français est le commencement de la sagesse.

Ne pas demander au Parlement français des crédits extraordinaires pour la Tunisie, voilà la règle, et vous n'entendez pas en sortir.

Ne croyez pas cependant qu'il n'ait été rien fait de sérieux dans cet ordre.

Tenez! voici le rapport qui précède le dernier budget, celui de l'année de l'hégire 1305, qui commence au mois d'octobre 1887 et qui finit au mois d'octobre 1888.

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En quelques lignes très simples, l'auteur de ce rapport va résumer l'effort accompli depuis quatre années, et qui mérite autre chose que des épigrammes et des malédictions:

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"Au chapitre des contributions indirectes, dit le rapport, droits de douane à l'exportation, >> de très mauvais droits, j'en tombe d'accord avec vous, messieurs!« qui ont produit en moyenne pendant les cinq dernières années 3,200,000 piastres, et qui figurent au budget de l'exercice 1304 pour 2,300,000 piastres. Depuis trois ans, on a supprimé, en effet, tous les droits sur les céréales et légumes secs, diminué de plus d'un tiers les droits de sortie sur les huiles et de 50 à 60 p. 100 ceux sur les bestiaux. >>

On dégrève et l'on peut néanmoins augmenter les ressources du budget du protectorat de 3 millions de piastres. Je vous demande la permission de vous faire toucher du doigt l'emploi de ces trois millions de piastres, parce que tous Vous pouvez juger par ce seul trait l'administration du protectorat et voir avec quelle décision elle marche dans la voie vraiment progressive et civilisatrice:

« Cette augmentation provient notamment de l'inscription au budget d'une somme de 400,000 piastres pour les dépenses de la participation de la Tunisie à l'Exposition universelle de 1889 (100,000 piastres au chapitre de l'administration générale pour frais d'achats et d'administration, et 300,000 piastres au chapitre des travaux publics pour frais de constructions), de l'ouverture de un million de piastres pour l'installation des postes militaires dans le Sud... » Vous le voyez, messieurs, voilà un résultat qui commence à se produire, un résultat conforme à notre désir à tous voilà la Tunisie qui commence à entrer en participation dans les dépenses militaires. Les nouveaux postes créés dans

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