Sivut kuvina
PDF
ePub

l'empire à Ko fiko tomo-no mikoto (Thang yan yeou ming), régna 33 ans, et

mourut à l'âge de 84 ans.

III. DAÏRIAN NEI TEN O.

皇天寧安 NEĪ

(De 548 à 511 avant J. C.)

AN NEÏ TEN O (Ngan ning thian houang) était fils de Soui seï; sa mère était Isouzou yoto fime (Ou chy ling i youan), fille de Koto siro nousi-no kami (Szu taï tchu chin). A cette époque, la résidence fut transportée à Kata sivo (Pian yan), dans la province de Yamato; on y bâtit le palais impérial nommé Ouki ana-no miya (Feou khoung koung). Idzoumo Iro-no mikoto (Tchhu yun sẽ ming) fut chargé du gouvernement de l'empire. Le Daïri régna 38 ans; il en avait vécu 57.

IV. DARI 皇天德懿 ITOK TEN O.

(De 510 à 476 avant J. C.)

I TOK TEN O (I tě thian houang), fils d'An neï, avait pour mère Me na soko naka fime (Thing ming ti tchoung youan), fille de Kamo-no ofo kimi (Yă wang). A cette époque, la cour s'établit à Karou-no tokoro (King ti), dans la province de Yamato. On y bâtit le palais de Magari o-no miya (Khiŭ hiǎ koung). Sous cet empereur, Idzoumo Iro-no mikoto (Tchhů yun sě ming) fut encore chargé des affaires publiques. I tok régna 38 ans et mourut âgé de 77 ans. La première année de son règne fut la dixième de celui de Siou-no Kei oo (King wang, de la dynastie chinoise de Tcheou), c'est-à-dire l'an 510 avant notre ère. Sous le règne de ce Daïri vivait le philosophe chinois Kô si (Khoung tsu), c'est-à-dire Confucius.

V. DAÏRI 皇天照孝KO SEO TEN O.

(De 475 à 393 avant J. C.)

KO SEO TEN O (Hiao tchao thian houang) était fils d'I tok; sa mère, Ama toyo tsou fime (Thian fung tsin youan), était petite-fille d'An neï et la fille d'Iki si mimi-no mikoto (Szu chý eul ming). Sous le règne de ce prince, la résidence fut transportée à Waki-no kami (Ye chang), dans la province de

(1) Dans l'original, Miyako (Tou), ou la résidence impériale. C'est le nom que portent

tous les palais des Daïri; Miyako, en japonais, signifie proprement grand temple ou palais.-KL.

pre

Yamato; le palais de Ikezi-no miya (Tchhi sin koung) y fut construit. Les miers ministres furent De isizi-no mikoto (Tchhu chỹ ming) et Oki tsou yo sono mikoto (Ing tsin chi sỹ ming). Ce Daïri, ayant régné 83 ans, mourut à l'âge de 114 ans.

VI. DARI 皇天安孝 KO AN TEN O.

(De 392 à 291 avant J. C.)

KO AN TEN O (Hiao ngan thian houang) était fils de Ko seo; sa mère, loso tarasi fime (Chỹ tsoŭ yuan), était la sœur cadette de Oki yo so-no mikoto (Ing tsin chi sy ming). A cette époque, on bâtit le palais de Mouro tsi aki tsou sima-no miya (Chy ti thsieou tsin tao koung), dans la province de Yamato. Ce prince régna 102 ans, et mourut à l'âge de 157 ans.

[blocks in formation]

avait pour mère

KO REÏ TEN,O (Hiao ling thian houang), fils aîné de Ko an, Osi fime (Yă yuan), petite-fille du Daïri I tok, et fille d'Ama tarasi fiko kouni osi fito (Thian tsoŭ yan kouě yă jin). Il établit sa cour à Kouro da (Hẻ thian), dans le palais d'Ifori do-no miya (Lou hou koung), dans la province de Yamato. Dans la cinquième année du règne de ce prince (286 avant J. C.), la terre s'ouvrit dans la province d'Oomi, et il s'y forma le lac Mitsou-no oumi1; en même temps, la montagne de Fou si2 s'éleva, dans la province de Sourouga.

2

Ce Daïri gouverna pendant 76 ans, et mourut à l'âge de 128 ans. A cette époque régnait en Chine l'empereur Si kwó (Chi houang), de la dynastie de Sin (Thsin), qui envoya l'habile médecin Zio fouk (Siu foŭ) à l'île de

湖琶琵

(1) Le lac 7 Mitsou-no oumi (Hai choui, Eau de mer) porte aussi le nom de Biva-no oumi (Phi pha hou), ou Mer de la guitare,

parce qu'il a la forme de cet instrument de mu

sique. Il a vingt-quatre ri japonais (de dix-huit et demi au degré) du sud au nord, et sept de l'est à l'ouest; dans les endroits les plus étroits, sa largeur n'est que d'un ri. Dans sa partie septentrionale, on voit à présent l'île Tsikou bou sima

[blocks in formation]

Fó raï san (Phung laï chan) ', pour y chercher le breuvage de l'immortalité. On raconte que, n'ayant pas réussi dans cette commission, il arriva au Japon et mourut au mont de Fousi. On a bâti un temple en l'honneur de Zio fouk, à Kouma-no (Hioung ye), dans la province de Ki siou 2.

皇天元孝

VIII. DAĪRI ŁKA KO GHEN TEN 0.

(De 209 à 158 avant J. C.)

Ko ghen ten o (Hiao yuan thian houang) était fils de Ko reï; sa mère, appelée Foso fime (Si yuan), était fille de Kofori nousi oo me (Hian tchu ta mou), chef de la ville de Si ki (Ki tchhing). Ce Daïri bâtit le palais de Karou-no tokoro-no sakafi wara-no miya (King ti king yuan koung), dans le Yamato. Outsi silo o-no mikoto (Yū sẽ hioung ming) administra lempire sous lui. Ko ghen régna 57 ans, et mourut âgé de 117 ans.

IX. DAIRI KAI KWA TEN O.

(De 157 à 98 avant J. C.)

KAÏ KWA TEN O (Kaï houa thian houang), fils de Ko ghen, avait pour mère Outsi siko me-no mikoto (Yů sě khian ming), sœur cadette d'Outsi siko o-no mikoto. Il établit sa résidence dans le palais de Kasou ga-no isa gawa-no

(1) Les mythologistes chinois prétendent qu'il y a dans la Mer Orientale trois montagnes des génies, appelées Phung lai, Fang tchang et Yng tcheou. Elles sont inaccessibles. On donne aussi à la première le nom de Phung tao o île de Phung; on dit qu'elle est couverte de pavillons et de salles d'or et d'argent qui servent d'habitation aux génies.

C'est à ces trois îles que Thsin chi houang ti envoya, en 219 avant notre ère, une expédi tion composée de quelques milliers de jeunes gens des deux sexes, sous la conduite d'un Tao szu, pour y chercher le remède qui rend im

mortel. Les historiens chinois rapportent que la flotte qui les portait fit naufrage, et qu'une seule barque en revint apportant la nouvelle de ce désastre. On voit que les annalistes japonais sont d'un avis contraire. Zio fouk était, suivant leur récit, un des médecins de l'empereur de la Chine; il apporta dans leur pays des arts et des sciences qu'on n'y connaissait pas auparavant;

c'est pour cette raison que les Japonais lui ont accordé les honneurs divins.

Il paraît que la tradition chinoise des trois îles fabuleuses de Phung lai, Fang tchang et Yng tcheou, situées dans l'Océan Oriental, a pris son origine dans les notions vagues qu'on avait à cette époque sur le Japon, qui, en effet, se compose de trois grandes îles, dont l'accès est difficile à des marins aussi peu expérimentés que les Chinois devaient l'être au troisième siècle avant notre ère. D'autres auteurs chinois prétendent que l'île ou la montagne de Phung laï se trouve dans le voisinage d'une île située à l'est de Tchhang kouë, district de Thaï tcheou

[blocks in formation]

miya (Tchhun jj tsu họ koung), et épousa I ha silo me-no mikoto (I hiang sẽ khian ming), une des femmes en second de son père Ko ghen. Le père de cette princesse, Ofo fe-no tsouki mikoto (Ta tsoung ma tchhů ming), fut chargé du gouvernement de l'empire, et I ka siko o-no mikoto (I hiang sẽ khian ming) dirigea les travaux publics. L'empereur ayant régné 60 ans, mourut à l'âge de 115 ans.

X.DARI 皇天神崇 SOUI ZIN TEN O.

(De 97 à 30 avant J. C.)

1

SOUI ZIN TEN O (Thsoung chin thian houang) était fils de Kaï kwa; sa mère, qui s'appelait I ka siko me-no mikoto (I hiang sẽ khian ming), était fille d'I ka siko o-no mikatto. Ce Daïri établit sa résidence à Si ki (Ki tchhing), ville de la province de Yamato; il y bâtit le palais Midzou gaki-no miya (Soui li koung). Il fut le premier qui gouverna lui-même l'empire, tenant conseil avec les grands de l'état sur toutes les affaires majeures. A peine était-il monté sur le trône, que le Japon fut ravagé par une maladie contagieuse (Yakou bioou). Il envoya alors sa fille aînée 1 Toyo souki iri fime (Fung thsieou jy ki) au bourg de Kasa noui-no moura (Ki y foung y), dans la province de Yamato, pour y sacrifier à la déesse Ten sio daï sin (Thian tchao ta chin), et la cadette, Nou na ki iri fime (Thing ming tchhing jy ki), pour offrir des sacrifices au dieu O kouni tama-no kami (Ta kouě hoen chin, l'âme de l'empire) 2. Ces dieux dédaignèrent d'exaucer leurs prières, parce que cheveux de ces princesses étaient tombés, et qu'elles étaient elles-mêmes malades. Le Daïri s'abstint alors d'avoir aucun commerce avec des femmes et de manger du poisson; il offrit des sacrifices au dieu O mono nousi-no kami (Ta wě tchu chin) 3, et aux huit millions d'autres divinités protectrices : aussitôt l'épidémie cessa et l'empire redevint florissant.

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

les

Daï kok (Ta kouě): c'est le Grand Esprit de l'empire. Il ne faut pas le confondre avec une autre divinité appelée également Dai kok, mais dont le nom est écrit avec les caractères qui se pro

noncent en chinois Ta hě, et signifient le Grand Noir. Cette dernière divinité, qu'on dit originaire de l'Inde, préside aux richesses. Le premier Dai kok était neveu de Ten sio dai sin. - KL.

Il nomma quatre Seogoun (Tsiang kiun) ou généraux en chef: Ofo fikono mikoto (Ta yan ming), Take-no nou kawa wake (Wou thing ho piě), Kibi tsou fiko (Kỹ pi tsin yan), et Tamba mitsi nousi-no mikoto (Tan pho Tao tchu ming), qui furent chargés de commander dans les quatre parties de l'empire 1, et de les purger des Yebis ou tribus barbares qui les habitaient encore. On nomma ces quatre généraux Si do seogoun (Szu tao tsiang kiun), ou les commandants des quatre provinces. Ceci fut l'origine des Seogoun (Tsiang kiun) ou généralissimes au Japon.

A cette époque, un certain Take fani yasou fiko (Wou tchỹ ngan yan) se révolta dans la capitale; mais le ministre de la guerre du Daïri le vainquit, le mit à mort, et rétablit ainsi la paix dans l'empire. Le Daïri confia à son fils Toyo ki-no mikoto (Fung tchhing ming) le gouvernement de la partie orientale de l'empire. Le premier ministre Take moro wake-no mikoto (Wou tchou khiu ming) fut fait Ofa mourazi (Ta lian)2, ou inspecteur de toutes les provinces.

3

Sous le règne de ce Daïri, un ambassadeur d'Amana (Jin na) 3 arriva et apporta des présens. Ce pays faisait partie de celui de San kan (San han). Ce fut la première fois qu'une nation étrangère envoya un tribut (ou des présens) au Japon. Quelques auteurs prétendent que l'ambassadeur d'Amana avait une corne au front. Il mouilla dans la baie de Ke fi-no wara (Szu fan phou), dans la province de Yetsisen (Yuě thsian). Depuis, cette baie reçut le nom de Tsou-no ga (Kiŏ lou, cerf à cornes). Le nom de Ke fi (Szu fan) est écrit à présent avec des caractères chinois qui se pro

(1) Ofo fiko-no mikoto était gouverneur général des provinces du nord; Take-no nou kawa wake administrait celles qui bordent la Mer Orientale; Kibi tsou fiko, les contrées occidentales; et Tamba mitsi nousi-no mikoto, le Tamba. - KL.

(2) Ou Omourazi; ce titre équivaut à celui de Kouanbak (Kouan pě). - KL.

(5) Quelques auteurs placent cette ambassade dans la 65° année de ce Daïri, qui correspond à l'an 33 avant J. C. Le pays d'Amana ou Amana-no kokfs'écrit en chinois avec les deux caractères Jin na. Les Japonais disent que son nom primitif a été Karo, et ils racontent que l'ambassadeur venu dans leur pays avait dit : « Je suis le fils du roi I fo de Karo; je me nomine Tsounou wo aros ou Ou si ki

[blocks in formation]
« EdellinenJatka »