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Quei che fpafima e piange pel dolore

Dell' disgraziato Amico: Ah Coccodrillo!
De la machina è deffo l'inventore

Quel Tutore, che il povero pupillo

Come fuo figlio al Re prefenta, e implora,
Si mangia il teftamento, e il codicillo.
E quel Guerrier, ehe il Vincitore onora
Maledice la Spada del nemico

Che mai la Coratella nongli fora
E gli altri tutti non vagliono un fico;
Son finti irifi, i pianti, e fono finte
Cofe, che perroffore io non ti dico
Su quei volti fi vedon certe tinte

Ignote a Rafael, Guido, e Tiziano
Che infidia, ed amiftà pinfer diftinte;
Ma qui fimulatrice induftre mano

Dà un color di Modesto al Diffoluto
E di fincero amico ad un Marrano.
E par fi vero il falfo, che il più aftuto
Deve creder menzogna la quartana
La toffe, il mal di ventre, e lo fternuto
Di queft' Arte però rara, e foprana
Prela, che aurai un poco di lezione
Finger faprai la paffion piu ftrana
Reftino con la Pace di Marcone
I Cortigiani, che la fanno ufare
Ed intuoniamo omai altra canzone
Il pianto, ed il dolor lasciamo andare
E fi parli del Rifo che è il Gioiello
Senza cui la Commedia non può ftare
Che ridan gli uditori è buono, e bello
E che rida l'Attore ancor confento
Qual' ora a gli altri ferva di Zimbello:

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Riccoboni, Ma che rida forzato, e con istento
Di cola non rifibile, e allor quando

Gli fpettatori ftan qual feoglio al vento
Non fi conviene, e ben ti raccomando

Di non lo far, che niente è piu gelato
Che il veder te giulivo ridachiando
E l'Uditorio trifto, ed annoiato.

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Boileau.

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Boileau.

S. von ihm B. II. S. 153. Eein Lehrgedicht, L'Art Poetique, in vier Gesängen, wird von den Kunfirichtern gemeiniglich als sein Meisterwerk betrachtet, und hat unstreis tig große Verdienste, von Seiten der darin besiegten vielfåltigen Schwierigkeiten, der schönen und korrekten Verse, und des darin herrschenden richtigen und feinen Geschmacks. Durchgängig ist zwar die Nachahmung der Horazischen Epistel an die Pisonen in diesem Gedichte sichtbar; aber diec se Nachahmung selbst ist so glücklich, und mit vielem eignen Antheil so geschickt verwebt, daß Boileau's Lehrgedicht ein schdueres, regelmäßigeres Ganze geworden ist, und seiner gans zen Anlage nach werden mußte, als der seiner Natur nach minder planmäßige horazische Brief. In dem ersten Gefange ertheilt der Dichter allgemeine poetische Vorschriften, vornehmlich über Sprache und Schreibart, und empfiehlt, besonders in der hier ausgehobenen Stelle, die Benutzung einer gefunden und unpartheyischen Kritik. Zugleich ver folgt er die Geschichte der französischen Poesie von Villon an, bis zum Malherbe. In den beiden folgenden Gesängen geht er die verschiednen Dichtungsarten durch, und charakterifirt sie, sowohl ihrer Form als Materie nach, überaus glücklich. Dann kommt er im vierten Gesange wieder auf allgemeine Vorschriften zurück, die den Dichter jeder Gattung angehen. Auch hier wird die Geschichte der Poesie mit eingeflochten, und zulegt das ganze Gedicht mit dem Lobe Ludwigs XIV, und einer Auffoderung an die Dichter, ihn zu befingen, geendigt. --- Vergl. Dusch's Briefe, n. A. Th 1. Br. 18.

ART POETIQUE, Ch. I. v. 155. ff.

Sur tout, qu'en vos Ecrits la Langue reverée, Dans vos plus grands excès vous foit toujours fa

crée.

En

Boileau. En vain vous me frappez d'un fon mélodieux,
Si le terme eft impropre, ou le tour vicieux.
Mon efprit n'admet point un pompeux Barba-
risme,

Ni d'un Vers empoulé l'orgueilleux Solécisme,
Sans la Langue, en un mot, l'Auteur le plus
divin

Eft toujours, quoiqu'il faffe, un méchant Ecri

vain.

Travaillez à loifir, quelque ordre qui vous preffe,
Et ne vous piquez point d'une folle vîteffe.
Un stile fi rapide, et qui court en rimant,

Marque moins trop d'élprit, que peu de juge

ment.

J'aime mieux un ruiffeau, qui fur la molle arène
Dans un pré plein de fleurs lentement fe promène,
Qu'un torrent débordé, qui d'un cours orageux
Roule, plein de gravier, fus un terrain fangeux.
Hâtez-vous lentement, et fans perdre courage,
Vingt fois fur le métier remettez votre ouvrage.
Poliffez-le fans ceffe, et le repoliffez.
Ajoutez quelque fois, et fouvent effacez.

C'eft peu qu'en un Ouvrage, ou les fautes
fourmillent,

Des traits d'efprit femés de tems en tems petillent.
Il faut que chaque chofe y foit mife en fon lieu;
Que le début, la fin, répondent au milieu;
Que d'un art délicat les piéces afsorties

N'y forment qu'un feul tout de diverfes parties:
Que jamais du fujet, le discours f'écartant,
N'aille chercher trop loin quelque mot éclatant.
Craignez-vous pour vos Vers la cenfure publi-
que?

Soyez-vous à vous même un févère Critique.
L'Ignorance toujours eft prête à f'admirer.

Faites-vous des amis prompts à vous cenfu

rer,

Qu'ils foient de vos ecrits les Confidens fincéres,

Et

Et de tous vos défauts les zélés adversaires.
Dépouillez devant eux l'arrogance d'Auteur:
Mais fachez de l'Ami discerner le Flatteur.

Tel vous femble applaudir qui vous raille et vous

jouë;

Aimez qu'on vous confeille, et non pas qu'on vous

louč.

Un Flatteur auffi-tot cherche à fe récrier.
Chaque Vers qu'il entend le fait extafier.
Tout eft charmant, divin; aucun mot ne blesse;
Il trépigne de joie, il pleure de tendreffe;
Il vous comble par-tout d'éloges faftueux.
La Verité n'a point cet air impetueux.

Un fage Ami, toujours rigoureux, inflexi-
ble,

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Sur vos fautes jamais ne vous laiffe paifible.
Il ne pardonne point les endroits négligés.
Il renvoie en leur lieu les Vers mal arrangés.
Il réprime des mots l'ambitieufe Emphase.

Ici le Sens le choque; et plus loin c'est la Phrase.
Votre conftruction femble un peu f'obfcurcir:

"

"

Ce terme eft équivoque, il le faut éclaircir;“

C'est ainsi que vous parle un Ami véritable.
Mais fouvent fur fes Vers, un Auteur intraitable
A les protéger tous fe croit intéreffé,

Et d'abord prend en main le droit de l'offense.
De ce Vers, direz vous, l'expression est basse."
Ah! Monfieur, pour ce Vers je vous demande

Répondra-t-il d'abord.

"

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"

grace,

Ce mot me femble froid;
Je le retrancherois." C'eft le plus bel endroit.
Ce tour ne me plaît pas." Tout le monde l'ad-
mire!

Ainfi toujours conftant à ne fe point dédire;
Qu'un mot dans fon ouvrage ait parû vous blesser :
C'est un titre chez lui pour ne point l'effacer.
Cependant, à l'entendre, il chérit la Critique.
Vous avez fur les Vers un pouvoir despotique;

Beisp. Samml. 3. B.

G

Mais

Boileau.

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