CHEZ H. REMY, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. RUE DES PAROISSIENS, No 232, ET A LA LIBRAIRIE BELGE, RUE DES PIERRES, No 1141. 1829. TABLE DES MATIÈRES. Des Inégalités inconnues qui peuvent exister entre les chances que l'on suppose égales. Des Lois de la Probabilité, qui résultent de la multipli- cation indéfinie des événemens. Un grand nombre de ces causes tiennent aux lois de la Psychologie, ou, ce qui revient au même, de la Physiologie étendue au-delà des Principes de l'association des idées. Modifications du sensorium et des impressions intérieures d'un Influence réciproque des impressions reçues simultanément par le même sens, ou par des sens différens, ou rappelées par la mémoire. Des somnambules et des visionnaires. Le penchant qui nous porte à croire à l'existence passée des objets rappelés par la mémoire, tient à un caractère particulier qui distingue Par de fréquentes répétitions, les opérations et les mouvemens du Effets de cette facilité sur les mœurs et sur les habitudes des peuples. La répétition d'actes pareils à ceux qu'une disposition particulière du sensorium, produirait, peut faire naître cette disposition. Influence de ce principe sur la croyance. Comment on peut détruire les illusions qui en résultent. Les vibrations du sensorium et les mouvemens qu'elles' produisent, FIN DE LA TABLE. SUR LE CALCUL DES PROBABILITÉS. DEPUIS long-temps, on a déterminé, dans les jeux les plus simples, les rapports des chances favorables ou contraires aux joueurs les enjeux et les paris étaient réglés d'après ces rapports. Mais personne, avant Pascal et Fermat, n'avait donné des principes et des méthodes pour soumettre cet objet au calcul, et n'avait résolu des questions de ce genre, un peu compliquées. C'est donc à ces deux grands géomètres qu'il faut rapporter les premiers élémens de la science des probabilités, dont la découverte peut être mise au rang des choses remarquables qui ont illustré le XVIIe siècle, celui de tous qui fait le plus d'honneur à l'esprit humain. Le principal problème qu'ils résolurent par des voies différentes, consiste, comme on le verra dans cet ouvrage, à partager équitablement l'enjeu, entre des joueurs dont les adresses sont égales, et qui convien. nent de quitter une partie, avant qu'elle finisse; la condition du jeu étant que pour gagner la partie, il faut atteindre, le premier, un nombre donné de points différent pour chacun des joueurs. Il est clair que le partage doit se faire proportionnellement aux probabilités respectives des joueurs, de gagner cette partie, probabilités dépendantes des nombres de points qui leur manquent encore. La méthode de Pascal est fort ingénieuse, et n'est, au fond, que l'équation aux différences partielles de ce problème, appliquée à déterminer les proba |